Un homme pense avoir trouvé un «nid de frelons» dans le grenier – il devient pâle en réalisant ce qu’il y a dedans
Un système ingénieux et respectueux de la biodiversité
Et Denis Jaffré envisage d’étendre ses activités. L’apiculteur aimerait lancer une campagne de mécénat et de financement participatif pour acquérir son lieu de production actuel et proposer des formations pour enseigner la destruction des nids de frelons asiatiques de façon écologique, «avec du gaz SO2, du dioxyde de soufre, qui n’est pas nocif pour l’environnement», précise-t-il. Un système ingénieux et respectueux de la biodiversité
De même, son piège à frelons n’est pas nocif pour la biodiversité. Il s’agit d’un simple bac, dans lequel sont positionnés des appâts attrayants pour les frelons, recouvert d’une boîte. Couverte de toile dans le fond, celle-ci est elle-même dotée de deux cônes rentrés vers l’intérieur et «calibrés très précisément par rapport à la taille de la reine». Les frelons passent dedans et se retrouvent pris au piège. Quant aux autres insectes, ils peuvent en ressortir, à l’instar du frelon européen, qui «ne peut pas passer».
Pour Denis Jaffré, il s’agit avant tout de prévenir d’un potentiel accident et de contrôler la prolifération des frelons asiatiques, surtout dans les zones où des nids ont été repérés. Et l’intérêt pour son invention dépasse désormais les frontières européennes, glisse fièrement le chef d’entreprise. «On commence à avoir des demandes des États-Unis.»