URGENT Santiago : un mois après, la mère du bébé vient de se…
Celle-ci s’est tenue à huis clos, et s’est soldée par une décision favorable : la cour d’appel de Paris a choisi de maintenir les dispositions prises par le juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Bobigny, refusant à son tour l’incarcération de Christina N. Une bonne nouvelle pour la jeune femme et pour son avocat, Me Romuald Sayagh, qui a réagi auprès de nos confrères : “J’apprends la décision de la cour d’appel, qui n’a pas voulu envoyer la police chercher une mère dans un hôpital. Christina, pour moi, n’est coupable que d’une chose : avoir trop aimé son fils.”
En effet, la mère de Santiago réfute la qualification d’enlèvement : elle aurait soustrait son fils aux soins de la maternité par peur qu’on ne lui en retire la garde, à cause de sa dépendance au cannabis. Déjà au moment de sa mise en examen, son avocat avait déclaré à l’AFP que “sa place est plus à l’hôpital qu’en prison”, évoquant notamment “un état de stress post-traumatique” depuis l’accouchement. Selon lui, Christina N. vivait “dans la peur” depuis que le placement de l’enfant avait été évoqué. Depuis l’interpellation de ses parents, Santiago a toutefois été placé dans un endroit tenu secret, où son état de santé n’est plus préoccupant.