URGENT Émile : les caméras ont parlé, le petit est tombé dans un…

MORT D’EMILE : MAIS OÙ LE GARÇON SE RENDAIT-IL ?
L’enquête se poursuit afin de savoir ce qui est arrivé à Emile. Une autre question se pose : où se rendait-il ? Pourquoi a-t-il emprunté ce chemin ? Lors d’une conférence de presse, le procureur Jean-Luc Blanchon avait précisé : “Il était à vingt-cinq minutes à pied du village, dans un chemin sans grande difficulté d’accès”. Il y a également des chiens spécialisés qui avaient été utilisés dès le départ, en vain. De son côté, François Balique, le maire du Haut-Vernet a indiqué que le petit garçon aurait “effectué 50 mètres jusqu’à la fontaine du village avant de prendre le GR 69”. Selon plusieurs voisins, il était totalement possible qu’il veuille se rendre au domicile de ses parents. A-t-il bifurqué par la suite ?

Le chemin emprunté par le petit garçon est principalement fréquenté par des voitures. “Dans ce tronçon, personne ne peut le voir à part des promeneurs mais il n’y avait personne”, a regretté François Balique. Une fois arrivé au premier carrefour, Emile avait soit le choix de continuer tout droit, soit celui de se diriger vers un sentier à flanc de montagne. Comme l’indique le média, son ossement et ses vêtements ont été retrouvés en contrebas de ces deux itinéraires possibles puisque tous deux se retrouvent. “On ne sait pas encore par où il a pu passer exactement, tout le secteur est très raviné en raison des dernières grandes pluies”, a affirmé un gendarme. Si le corps du garçon n’a pas été retrouvé avant, c’est notamment parce que les enquêteurs ne pensaient pas qu’il avait pu parcourir tout ce chemin.

STÉPHANE RENAUD : « POUR MOI, C’EST INCOMPRÉHENSIBLE »
Stéphane Renaud, dresseur comportementaliste canin, a apporté des précisions. Selon ses propos, le fait que les chiens n’aient pas retrouvé la trace d’Emile est inexplicable. Pour rappel, le 9 juillet 2023, les Saint-Hubert s’étaient arrêtés à la fontaine du village. Ils n’avaient donc pas suivi le chemin que le petit garçon semblait avoir emprunté. « Un chien peut toujours se tromper, mais pas trois…”, a-t-il d’abord déploré avant de poursuivre : “Bien sûr, le samedi, en fin d’après-midi, il faisait chaud, ce qui n’est pas idéal, mais le lendemain matin, les conditions étaient parfaites”. Si les conditions semblaient meilleures le lendemain, le petit garçon était toujours introuvable. “Les Saint-Hubert sont capables de suivre une piste de six jours. Pour moi, c’est incompréhensible », a-t-il conclu.

Pendant neuf mois, de nombreuses personnes ont fouillé le hameau du Haut-Vernet, en vain. C’est le 30 mars dernier que l’enquête a pris un nouveau tournant lorsqu’une randonneuse a découvert le crâne d’Emile. Pour Stéphane Renaud, ne pas avoir retrouvé la trace du garçon avant n’est pas explicable. Il y avait également des chiens spécialisés en recherche de cadavres qui ont été utilisés. “Un corps qui se décompose émet énormément d’odeurs. Ces chiens-là, pour peu qu’ils soient sous le vent, peuvent trouver à plus de 300 mètres”, a-t-il confié. Le corps du petit garçon a-t-il été déplacé ? Emile a-t-il été victime d’une tragique chute ? Les analyses se poursuivent afin d’apporter des réponses à ses proches.