Un mois avant une crise cardiaque, votre corps vous avertira de ces 7 signes
Le nombre de décès consécutifs à des accidents cardiaques en France s’élève ainsi à 12 000 personnes chaque année. Or une part importante de ces morts pourrait être évitée, car il est possible d’agir sur certains facteurs qui augmentent le risque de survenue d’une crise cardiaque.
Selon les chiffres donnés par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dans son dossier consacré à la crise cardiaque, celle-ci toucherait chaque année en France 80 000 personnes, dont une sur dix meurt dans l’heure qui suit la prise en charge médicale et 15 % trouvent la mort dans l’année. Ce qui montre bien l’importance de déceler au plus tôt les signes d’une crise cardiaque.
La crise cardiaque : définition
Le terme « crise cardiaque » est impropre d’un point de vue médical. En réalité, il s’agit d’un infarctus du myocarde. Pour mieux comprendre cette maladie, il faut s’attarder sur les termes employés :
Infarctus : ce terme médical caractérise une nécrose, c’est-à-dire que les cellules meurent.
Myocarde : ce terme renvoie au tissu musculaire du cœur, le myocarde, qui compose la partie contractile de la paroi cardiaque.
Donc, un infarctus du myocarde caractérise la nécrose partielle du muscle cardiaque. Celui-ci n’étant plus en mesure de fonctionner correctement, cela a pour conséquence un trouble du rythme cardiaque, une insuffisance cardiaque, voire un arrêt cardiaque, qui entraîne la mort si la personne n’est pas rapidement prise en charge. L’étendue des séquelles est proportionnelle à la durée pendant laquelle le muscle cardiaque est privé d’oxygène : les lésions peuvent être bénignes, sérieuses ou irréversibles.
Quels sont les symptômes d’une crise cardiaque ?
Les symptômes de la crise cardiaque chez les hommes (la précision a son importance) sont relativement bien connus. Les hommes subissant une crise cardiaque sont victimes de :
une douleur soudaine, intense et qui dure dans la poitrine, et qui se diffuse dans le bras gauche, le dos et jusqu’à la mâchoire ;
un malaise ;
des nausées ;
des vertiges.
Avant l’âge de la ménopause, les femmes sont quatre fois moins touchées par un infarctus du myocarde que les hommes, même si ce chiffre tend à s’amenuiser du fait d’un accroissement du nombre de femmes qui fument et de l’augmentation du surpoids et de l’obésité chez les femmes de moins de 50 ans. Après cet âge, le nombre de crises cardiaques est équivalent dans les deux sexes. Toutefois, les femmes sont moins bien prises en charge, et risquent davantage d’avoir des séquelles ou de mourir d’une crise cardiaque, tout simplement, car les symptômes de l’infarctus du myocarde chez la femme sont un peu différents de ceux qui surviennent chez l’homme.