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Un avion exorcisé après avoir été frappé par la foudre au Togo
Le 20 juin dernier, un événement pour le moins inhabituel s’est déroulé à l’aéroport de Lomé, la capitale du Togo. Un avion de la compagnie Ethiopian Airlines, un Boeing 787, a été frappé par la foudre juste avant son atterrissage. Si l’appareil s’est posé sans encombre, il s’est ensuite retrouvé incapable de redécoller. Pour résoudre ce problème, une solution inattendue a été mise en œuvre : un rituel vaudou d’exorcisme. Retour sur cette histoire étonnante, racontée par Air Live et relayée par Slate.
Un incident inattendu
L’avion effectuait la liaison entre New York et Lomé, comme il en a l’habitude. Alors qu’il approchait de l’aéroport de Lomé, il a été frappé par la foudre. Heureusement, l’appareil a réussi à atterrir sans dommages majeurs. Aucun passager n’a été blessé, à l’exception d’un technicien qui a subi des blessures légères. Cependant, une fois au sol, l’avion s’est retrouvé dans l’incapacité de redécoller, malgré les vérifications techniques effectuées.
C’est à ce moment-là que les autorités locales ont décidé de faire appel à des prêtres vaudous pour “exorciser” l’appareil. Une décision qui peut surprendre, mais qui s’inscrit dans les traditions et croyances locales.
Un rituel vaudou pour apaiser les esprits
Dès le lendemain matin, des prêtres vaudous se sont rendus sur le tarmac pour procéder au rituel. Des images diffusées montrent les prêtres asperger un liquide sur la carrosserie du Boeing. Selon le quotidien algérien El Watan, il s’agirait d’un mélange d’eau et d’alcool, destiné à apaiser la colère de Hiébiésso, le “Dieu du tonnerre” dans la culture locale.
Dans la tradition vaudou, Hiébiésso est une divinité puissante, associée à la foudre et au tonnerre. Lorsqu’un événement comme la foudre frappe, il est considéré comme un signe de sa colère, et il est donc nécessaire de procéder à des rituels pour calmer les esprits et éviter que le phénomène ne se reproduise.
Une collaboration entre tradition et modernité
Le président de l’Agence nationale de l’aviation civile togolaise, Lotta Gnama, a confirmé que des réparations techniques avaient été effectuées sur l’avion. Les paratonnerres situés à l’avant de l’appareil avaient limité les dégâts causés par la foudre, rendant l’avion opérationnel après quelques ajustements. Cependant, il a également assisté au rituel vaudou et a expliqué que tout avait été fait pour aider les prêtres dans leur démarche.
Interrogé par France 24, Lotta Gnama a justifié cette décision : “Ils ont leurs traditions. Ils nous ont dit que dans des cas comme ça, il faut venir faire une petite cérémonie pour exorciser l’endroit et que ça ne se répète plus. Imaginez-vous que je dise non ? Qu’est-ce qu’ils vont dire ? Que j’ai déjà dit non et que la foudre va retomber, ça sera ma responsabilité.”