“Un enfant comme les autres” : les parents de Mattéo qui a écrasé Kamilya déclarent que leur fils…
Le 29 août dernier, la petite Kamilya, 7 ans, a été fauchée sur un passage piéton à Vallauris, près de Cannes. L’auteur des faits est depuis poursuivi pour homicide involontaire. Un drame auquel a souhaité réagir Yannick Alléno, dont le fils a également été tué par un chauffard, auprès de Nice-Matin.
Il en a fait son combat. Suite à la mort de son fils Antoine, percuté par un chauffard en plein coeur de Paris le 8 mai 2022, Yannick Alléno a créé l’association Antoine Alléno, qui vient en aide aux familles et proches des victimes de violences routières. Alors qu’il milite actuellement pour la création d’un délit d’homicide routier, le chef cuisinier français a souhaité réagir à la mort de la petite Kamilya, 7 ans, percutée par un motard à Vallauris, près de Cannes, le 29 août dernier. “Il y a un mot que je trouve toujours compliqué à entendre : on parle d’accident. L’accident, ce n’est pas ça. Quand quelqu’un fait une roue arrière par exemple, ou se drogue ou consomme outre mesure de l’alcool en prenant sa voiture, cette personne-là est bien consciente des dangers qu’elle fait encourir aux autres”, souligne-t-il dans les colonnes de Nice-Matin.
Yannick Alléno déplore aussi le fait que l’individu qui a tué la fillette soit poursuivi pour “homicide involontaire” : “Cette qualification d’homicide involontaire est insupportable dans ces cas-là. Elle ne doit plus s’appliquer”, note le père de famille, avant de poursuivre : “La création d’un délit autonome d’homicide routier prend tout son sens. C’est un travail qu’on a fait depuis la mort d’Antoine.” À ce propos, où en est son combat ? “Le texte a été adopté par l’Assemblée nationale en première lecture.