Tristesse ce lundi : ils partaient en cours, quatre enfants perdent la vie à cause d’un…

UN TRAUMATISME POUR TOUS
Et d’ajouter : “Regarder les enfants et ne rien pouvoir faire, c’est choquant. Je n’ai pas dormi de la nuit”.

UNE VIVE ÉMOTION
“Même là encore, je suis fort en moi, mais j’ai envie de pleurer”.

ILS N’ONT RIEN PU FAIRE
“Nous étions plusieurs à essayer d’ouvrir les portières, elles étaient bloquées. On a essayé de les faire plier par le haut…”

L’INCENDIE A COMPLIQUÉ LES CHOSES
“À mains nues, c’était déjà difficile, mais l’incendie était très violent, et avec les flammes qui grandissaient c’est devenu impossible”, a raconté au Parisien Aurélien, un automobiliste présent au moment des faits.

C’est un accident dramatique qui a coûté la vie à quatre enfants, âgés de 9 à 13 ans. Les faits remontent au 28 juillet 2020, aux alentours de 15 heures, à Laon, dans l’Aisne. En effet, une dangereuse collision a eu lieu entre plusieurs véhicules, dont une voiture de tourisme, une fourgonnette et un poids lourd de type camion-benne, sur la RN2 sur l’axe Vervins – Soissons à Laon (Aisne).

Selon les premières informations connues, la voiture de tourisme, dans laquelle se trouvaient quatre enfants et une adulte, a été percutée à l’avant par le poids lourd, puis à l’arrière par la fourgonnette, avant de prendre feu. La conductrice, mère d’un des enfants et tante des trois autres, a été extraite du véhicule à l’aide des témoins. Les enfants, eux, n’ont pu être sauvés à cause de la virulence des flammes.

LE RÉCIT DE L’ACCIDENT FAIT FROID DANS LE DOS
« Elle était très brûlée sur tout un côté, mais elle ne voulait pas qu’on s’occupe d’elle. Elle criait qu’il fallait sauver les enfants, le reste ne comptait pas…« , a témoigné Salah sur RMC. « On ne pouvait rien faire, c’était impossible. Côté passager, j’entendais crier […]. C’est affreux« , a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Regarder les enfants et ne rien pouvoir faire, c’est choquant. Je n’ai pas dormi de la nuit. Même là encore, je suis fort en moi, mais j’ai envie de pleurer« . « Nous étions plusieurs à essayer d’ouvrir les portières, elles étaient bloquées. On a essayé de les faire plier par le haut… À mains nues, c’était déjà difficile, mais l’incendie était très violent, et avec les flammes qui grandissaient c’est devenu impossible« , a raconté au Parisien Aurélien, un automobiliste présent au moment des faits.