Triste samedi : l’ADN retrouvé sur le maillot d’Émile est celui d’un…

L’AFFAIRE N’EST PAS TERMINÉE
De son côté, la section de recherche de Marseille, en charge de l’enquête sur les causes de la mort du petit Emile, âgé de 2 ans et demi au moment de sa disparition, sont actuellement à pied d’œuvre pour faire correspondre cet ADN étranger.

DE NOMBREUX ENQUÊTEURS SUR L’AFFAIRE
Un travail qui devrait prendre du temps pour la quinzaine d’enquêteurs mobilisés sur l’affaire. “Ils n’ont pas encore fini leurs expertises et contre-expertises donc, voilà, ils ont encore pas mal de travail là-dessus. C’est pour ça qu’il faut être prudent”, explique une nouvelle source à nos confrères.

ILS DOIVENT FAIRE PREUVE DE PRUDENCE
Une prudence nécessaire pour faire avancer l’enquête et pour éviter qu’une personne soit impliquée de manière infondée dans l’affaire, comme ce fut le cas récemment pour le maire du Haut-Vernet. “Attention aux corrélations qui seraient abusives et qui n’ont rien de certain. Il faut éviter de jeter l’opprobre sur quelqu’un ou de créer une situation qui pourrait être compliquée localement”, appuie cette même source. D’autant que l’ADN est très volatil.

COMMENT FONCTIONNE L’ADN ?
Face à ce rebondissement, le général François Daoust est revenu sur les difficultés que pourraient rencontrer les enquêteurs dans leur quête de réponses. “Il y aura nécessairement besoin d’une interprétation. Si un ADN est retrouvé, est-il en quantité importante ou y a-t-il une ou deux cellules ? Si c’est en quantité importante, c’est qu’on a une action forte de celui qui a déposé l’ADN. Quelques cellules, en revanche, ça peut être un transfert. Il faut donc être très prudent, car l’ADN est très volatil”.

L’AFFAIRE SE POURSUIT
En d’autres termes, soit, “Il y a des traces de contact, c’est-à-dire une personne qui touche un vêtement et laisse plus ou moins d’ADN. Soit, c’est un transfert”. Les experts vont donc rester mobilisés sur ce profil génétique en le comparant à la base d’ADN disponible dans le FNAEG. Dans le cas où aucun profil ne correspond à la trace, les magistrats pourraient ouvrir leurs investigations à d’autres personnes, y compris aux habitants du Haut-Vernet. Affaire à suivre.

Après des semaines d’attentes, les résultats des tests ADN sur le crâne et les vêtements du petit Émile disparu dans le Haut-Vernet, ont été dévoilés. Un profil génétique étranger à celui de la famille a été découvert.