Tous ceux à qui cela est arrivé savent ce que cela signifie
S’il soupçonne une narcolepsie, votre médecin vous orientera vers un service spécialisé dans les troubles du sommeil pour effectuer les examens suivants :
• Une polysomnographie, effectuée pendant la nuit, afin de diagnostiquer d’éventuels troubles respiratoires (apnée du sommeil), troubles convulsifs, une narcolepsie, une parasomnie.
• Un test itératif de latence à l’endormissement, réalisé le lendemain de la polysomnographie, afin d’établir une différence entre une fatigue physique normale, et une somnolence diurne excessive qui serait le symptôme d’une narcolepsie.
Traitements de la paralysie du sommeil
La paralysie du sommeil, si elle n’est pas associée à une narcolepsie, n’est pas une maladie grave. Il est toutefois vrai qu’elle peut être source d’angoisse, notamment chez les enfants. L’idéal est d’apprendre des techniques de relaxation, afin de mieux la vivre, et de ne pas faire une crise de panique chaque fois qu’elle survient. En faisant des exercices de respiration, en apprenant à contrôler ses émotions, en associant à ce moment des images agréables, il est même possible d’en faire une expérience positive de « rêve éveillé » !
Attention à ne pas vous laisser emporter par les pseudoscientifiques et vrais charlatans qui vous feront croire que les paralysies du sommeil sont un moyen pour les esprits de communiquer avec vous. Les paralysies du sommeil ne sont pas une expression du paranormal, mais simplement la conséquence d’un processus chimique bien connu.
Des séances de relaxation peuvent vous aider à les surmonter. Si leur cause est à chercher du côté d’une angoisse profonde, une psychothérapie est souvent nécessaire.
Comment prévenir la paralysie du sommeil ?
Compte tenu des facteurs aggravant le risque de survenue des paralysies du sommeil, les moyens de les prévenir sont relativement simples — lorsque la narcolepsie n’est pas en cause, bien entendu :
Adopter une bonne hygiène de sommeil : essayez de vous coucher et de vous lever tous les jours à la même heure, y compris le week-end. L’idéal est de se coucher lorsque le sommeil commence à arriver, et non pas le combattre, et de se lever lorsque vous êtes pleinement réveillé.
Pratiquer la méditation, ou une activité physique relaxante, afin d’acquérir des techniques pour lutter contre le stress et l’anxiété.
En cas de prise de certains médicaments ayant pour effet indésirable les troubles du sommeil, interrogez le médecin qui vous les a prescrits pour savoir s’il existe des alternatives. Attention toutefois, n’interrompez jamais un traitement sans l’accord de votre médecin.