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Paulette, 86 ans : expulsée du camping où elle vivait, elle vient de se…

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PAULETTE, 86 ANS, SE DONNE LA MORT FACE À LA MENACE D’EXPULSION DE SON CAMPING

Le jeudi 17 octobre, à Aix-en-Provence, un drame a secoué la communauté du camping Chantecler. Paulette, une résidente de 86 ans qui y vivait depuis près de trente ans, a mis fin à ses jours après avoir été menacée d’expulsion. Ce geste désespéré souligne une situation profondément inquiétante et met en lumière la détresse des habitants confrontés à une expulsion forcée.

UNE DÉCOUVERTE TRAGIQUE

Paulette a été retrouvée pendue devant sa caravane, sous l’arche de son jardin, un lieu qu’elle avait aménagé avec soin au fil des années. La police, en découvrant une lettre écrite par l’octogénaire, a confirmé la thèse du suicide. Ce message témoignait de sa profonde souffrance et de son incapacité à faire face à la situation.

UNE DÉTRESSE CROISSANTE

Déjà au début du mois d’octobre, Paulette avait exprimé son désarroi. “Je suis détruite”, avait-elle confié à un voisin. Minée par le stress et l’incertitude, elle avait perdu près de dix kilos en quelques semaines. Ses proches et voisins décrivent une femme discrète et bienveillante, profondément attachée à son lieu de vie.

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LES RÉACTIONS DES VOISINS

La disparition de Paulette a bouleversé les résidents du camping. Olivier, qui habitait à quelques mètres de sa caravane, peine à réaliser ce qu’il s’est passé. “Je suis très choqué. Elle passait tous les jours, elle s’arrêtait pour caresser les chiens. C’était une dame si gentille”, témoigne-t-il, visiblement ému.

D’autres habitants dénoncent les conditions brutales dans lesquelles ils ont été confrontés à leur expulsion. L’électricité et l’eau ont été coupées de manière soudaine, plongeant les résidents dans une situation précaire. “C’est fait de façon sauvage”, déplore un voisin, décrivant une ambiance de tension et d’incertitude grandissante.

DES DESTINS BOULEVERSÉS

Paulette n’était pas la seule à se retrouver dans cette situation difficile. Nadine, 81 ans, vivait dans un mobil-home depuis 18 ans. “J’avais investi beaucoup pour améliorer mon logement. Je pensais rester ici jusqu’à la fin de ma vie”, confie-t-elle. Contrairement à Paulette, Nadine a trouvé une solution temporaire en louant un appartement, mais elle regrette de ne pas avoir eu suffisamment de temps pour se préparer à ce changement brutal.

De son côté, Nayha, une mère de famille, a également été contrainte de quitter le camping. Vivant dans une caravane fixe avec ses trois enfants depuis un an, elle peine à trouver un nouveau logement. “Je comprends que la compagnie ne soit pas là pour faire de la charité, mais je me retrouve à la rue avec mes enfants. Ce n’est pas humain”, déclare-t-elle.

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