Oscar Jégou et Hugo Auradou libérés : la justice s’est trompée, la victime était…
“Il m’a déshabillée comme une brute”
Dans son témoignage, Soledad évoque le refus d’Hugo Auradou de la laisser partir avant de poursuivre : “Alors il m’a attrapé le cou. Il m’a mise sur le lit, Il m’a déshabillée comme une brute et il m’a tirée hors du lit alors que j’étais nue”. Toujours selon ses propos, le rugbyman se serait montré violent par la suite.
“Il m’a soulevée par le cou”
“Il m’a soulevée par le cou. A tel point que je n’avais plus d’oxygène”, a-t-elle poursuivi avant d’ajouter qu’elle aurait tenté de le faire réagir en le giflant. “Au lieu de l’arrêter, cette gifle l’a incité à continuer”, a-t-elle déclaré.
Des faits qui n’ont pas pu se produire selon une experte
“Une experte médico- légale a dit, en lisant la déposition de la plaignante, qu’elle décrit des faits qui n’ont pas pu se produire”, a déclaré Maître Antoine Vey avant d’ajouter : “Il n’y a pas de bleu, de griffures et de morsure”.
Maître Antoine Vey : “Il n’y a pas un élément à charge”
Maître Antoine Vey était bien décidé à défendre ses clients. Face à l’équipe de l’émission, il affirme : “Il n’y a pas un élément à charge qui est revenu dans le dossier”. Anne-Elisabeth Lemoine précise : “A part la parole de la victime”. De quoi faire réagir l’avocat des deux joueurs. “Ce n’est pas un élément objectif” , assure-t-il avant de poursuivre : “Cette plaignante, qui n’est pas une victime, a dit qu’elle avait subi certaines violences”.
Des éléments qui confortent la parole des deux joueurs
Maître Antoine Vey a indiqué par la suite que les procureurs vont se baser “sur des éléments objectifs et ils ont dit que sa parole n’était pas suffisamment forte”. A l’inverse de celle de joueurs puisque tous deux ont apporté énormément d’éléments qui confortent leur version”.
Entretenir un récit médiatique ?
Maître Antoine Vey déplore également le fait que Soledad ait décidé de prendre la parole le jour où les deux joueurs de rugby ont pu revenir en France. Pour lui, cette histoire n’est pas du tout un hasard. “Ils ont décidé de diffuser ce récit le jour où les joueurs revenaient en France pour entretenir ce match médiatique, c’est tout”, a-t-il déploré avant de poursuivre : “Ils ne l’ont pas donné la justice mais au média”.
De nouveaux éléments dans l’enquête ?
Cette interview va-t-elle apporter de nouveaux éléments dans cette affaire ? Hugo Auradou et Oscar Jegou continuent d’affirmer leur innocence, évoquant une relation consentie. Vont-ils devoir, à leur tour, répondre publiquement aux questions des journalistes ?
Maître Antoine Vey, avocat d’Oscar Jégou et de Hugo Auradou, était l’invité de C à Vous le 4 septembre dernier. Il n’a pas hésité à hausser le ton concernant la prise de parole de la victime présumée.
Deux joueurs du XV de France accusés de viol
C’est une affaire qui continue de faire beaucoup parler. Les faits remontent au 7 juillet deniers lorsque Oscar Jégou et Hugo Auradou ont été mis en examen pour “viol avec violences en réunion”.
Selon les propos de la plaignante, ils auraient eu lieu lors d’une soirée suivant une victoire de l’équipe de France face aux Pumas. Le 4 septembre dernier, Maître Antoine Vey était l’invité de l’émission C à Vous. L’avocat des deux joueurs a tenu des propos très remarqués, notamment concernant la prise de parole de la plaignante. “Elle ne s’est présentée à aucune expertise psychologique et psychiatrique mais elle a trouvé le temps d’aller se faire enregistrer par Envoyé Spécial il y a trois semaines”, a-t-il déploré.
La veille, une vidéo a été publiée par Envoyé Spécial. Dans celle-ci, on pouvait entendre la voix-off indiquer que Soledad, la plaignante, allait donner sa version des faits. Si elle n’a pas souhaité montrer son visage, elle a toutefois été transparente. Elle a indiqué avoir passé une soirée en compagnie des joueurs lorsque Hugo Auradou lui propose de venir dans leur chambre. Le but était de consommer de l’alcool mais, une fois sur les lieux, Soledad se serait rendue compte qu’il n’y avait rien. Elle aurait alors décidé de partir.
Oscar Jegou et Hugo Auradou : une version que tous deux contestent
Dans son témoignage, Soledad évoque le refus d’Hugo Auradou de la laisser partir avant de poursuivre : “Alors il m’a attrapé le cou. Il m’a mise sur le lit, Il m’a déshabillée comme une brute et il m’a tirée hors du lit alors que j’étais nue”. Toujours selon ses propos, le rugbyman se serait montré violent par la suite. “Il m’a soulevée par le cou. A tel point que je n’avais plus d’oxygène”, a-t-elle poursuivi avant d’ajouter qu’elle aurait tenté de le faire réagir en le giflant. “Au lieu de l’arrêter, cette gifle l’a incité à continuer”, a-t-elle déclaré.
La version de Soledad a été contestée par les principaux concernés. Selon leurs propos, les relations sexuelles, qui ont bien eu lieu, étaient consenties. Et concernant les traces mentionnées sur le corps de la plaignante, l’expert médico-légale aurait tenu des propos très différents. “Une experte médico- légale a dit, en lisant la déposition de la plaignante, qu’elle décrit des faits qui n’ont pas pu se produire”, a déclaré Maître Antoine Vey avant d’ajouter : “Il n’y a pas de bleu, de griffures et de morsure”.
Maître Antoine Vey : “Il n’y a pas un élément à charge”
Maître Antoine Vey était bien décidé à défendre ses clients. Face à l’équipe de l’émission, il affirme : “Il n’y a pas un élément à charge qui est revenu dans le dossier”. Anne-Elisabeth Lemoine précise : “A part la parole de la victime”. De quoi faire réagir l’avocat des deux joueurs. “Ce n’est pas un élément objectif” , assure-t-il avant de poursuivre : “Cette plaignante, qui n’est pas une victime, a dit qu’elle avait subi certaines violences”. Maître Antoine Vey a indiqué par la suite que les procureurs vont se baser “sur des éléments objectifs et ils ont dit que sa parole n’était pas suffisamment forte”. A l’inverse de celle de joueurs puisque tous deux ont apporté énormément d’éléments qui confortent leur version”.
Maître Antoine Vey déplore également le fait que Soledad ait décidé de prendre la parole le jour où les deux joueurs de rugby ont pu revenir en France. Pour lui, cette histoire n’est pas du tout un hasard. “Ils ont décidé de diffuser ce récit le jour où les joueurs revenaient en France pour entretenir ce match médiatique, c’est tout”, a-t-il déploré avant de poursuivre : “Ils ne l’ont pas donné la justice mais au média”. Cette interview va-t-elle apporter de nouveaux éléments dans cette affaire ? Hugo Auradou et Oscar Jegou continuent d’affirmer leur innocence, évoquant une relation consentie. Vont-ils devoir, à leur tour, répondre publiquement aux questions des journalistes ?