Lola : après que son père ait mis fin à ses jours, sa mère vient aussi de…
Deux ans après le drame de Lola : la reconstruction d’une mère face à l’inimaginable
Le meurtre tragique de Lola, une fillette de 12 ans retrouvée sans vie à Paris en octobre 2022, a bouleversé la France entière. Aujourd’hui, deux ans après ce drame, sa mère, Delphine Daviet-Ropital, s’exprime pour la première fois. Entre douleur, résilience, et quête de justice, elle partage son combat pour continuer à vivre, notamment pour son fils Thibault, tout en faisant face à de nouvelles épreuves.
Un événement qui a marqué une nation
Un crime d’une cruauté extrême
Le 14 octobre 2022, le corps de Lola est découvert dans une malle dans la cour de son immeuble, dans le 19e arrondissement de Paris. Ce crime, marqué par des actes de violence inimaginables, a horrifié la nation. La principale suspecte, Dahbia B., doit être jugée prochainement pour meurtre, viol, torture et barbarie.
Un deuil public et intime
Si l’affaire a suscité une vive émotion nationale, pour Delphine Daviet-Ropital et sa famille, il s’agit d’un combat personnel, empreint de douleur et de solitude. “Ma vie sera toujours compliquée”, confie-t-elle, décrivant une réalité encore trop lourde à accepter.
La reconstruction difficile d’une mère
Un arrêt forcé pour soigner ses blessures
Depuis le drame, Delphine est en arrêt maladie. Elle explique avoir du mal à “être dans la réalité”, préférant éviter de replonger dans les souvenirs terribles de cette journée. Les séances de psychologie, bien qu’importantes, ne suffisent pas toujours à apaiser sa douleur.
L’amour d’un fils comme moteur
Malgré tout, c’est son fils Thibault, aujourd’hui adolescent, qui lui donne la force de se relever. “C’est grâce à lui que je tiens”, affirme-t-elle. La perte de Lola a également été un choc immense pour le jeune garçon, rendant leur lien encore plus précieux.
Une famille frappée par une nouvelle tragédie
Le décès du père de Lola
Un peu plus d’un an après la perte de Lola, une nouvelle épreuve s’abat sur la famille : le décès de son mari à seulement 49 ans. Selon Delphine, son époux, déjà fragile après le meurtre de leur fille, avait sombré à nouveau dans l’alcoolisme.
Un combat perdu d’avance
“On l’a perdu depuis le premier jour”, déclare-t-elle, évoquant l’impossibilité de surmonter ensemble ce double traumatisme. Son mari n’a jamais pu trouver la force de continuer à vivre après la tragédie, laissant Delphine et Thibault seuls face à leur peine.