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Le gouvernement prévoit la fin des pensions de retraite pour 2025, les retraités n’auront plus de…

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Le rôle du budget de la Sécurité sociale
Parallèlement au budget général de l’État, le budget de la Sécurité sociale constitue un autre enjeu clé. Bien qu’il ne bénéficie pas des mêmes procédures d’urgence que le PLF, il est directement lié à ce dernier, car la loi de finances autorise le prélèvement des impôts, y compris ceux destinés à financer la Sécurité sociale. En cas de blocage, le gouvernement pourrait toutefois agir par ordonnance pour garantir la continuité des prestations sociales, comme les pensions de retraite.

Élisabeth Borne a souligné les risques d’un rejet, mais les experts estiment que ses propos exagèrent les conséquences immédiates. “Le discours de l’ancienne Première ministre n’est pas tout à fait fidèle à la réalité”, nuance Stéphanie Damarey, rappelant que des mécanismes spécifiques existent pour éviter une paralysie totale.

Un débat profondément politique

Au-delà des considérations techniques, cette bataille budgétaire reflète les fractures politiques profondes qui traversent la France. L’utilisation répétée de l’article 49.3 par les gouvernements successifs est critiquée par l’opposition comme une atteinte au débat démocratique. À chaque recours, la confiance entre l’exécutif et le législatif s’érode un peu plus, renforçant le sentiment d’une démocratie en crise.

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De son côté, le gouvernement défend ce mécanisme comme un outil nécessaire pour éviter l’immobilisme et garantir la gestion efficace du pays. “Sans budget, on prend le risque d’un scénario à la grecque”, a averti Maud Bregeon, porte-parole de l’exécutif, évoquant la perspective d’un déficit abyssal et d’une envolée des taux d’intérêt.

Une fin d’année sous haute tension
Alors que l’échéance du 31 décembre approche, l’adoption du budget 2025 reste suspendue à de multiples incertitudes. Entre pressions politiques, batailles juridiques et enjeux économiques, le gouvernement de Michel Barnier devra naviguer habilement pour éviter une crise majeure.

L’utilisation de l’article 49.3 apparaît de plus en plus comme une issue probable, mais elle pourrait coûter cher en termes de légitimité et de stabilité politique. Si une motion de censure venait à être adoptée, le pays entrerait dans une période de turbulences dont les conséquences seraient difficiles à prédire. Les semaines à venir seront décisives pour l’avenir du gouvernement et pour la gestion des finances publiques françaises.

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