Le geste bouleversant du pape François avant sa mort

Le Pape François nous quitte : ses derniers mots émouvants à son infirmier personnel
En ce lundi de Pâques 2025, le monde catholique a été profondément bouleversé par la disparition du pape François, décédé paisiblement à l’âge de 88 ans. Le Saint-Père a succombé à un accident vasculaire cérébral complexe suivi d’une défaillance cardiaque que les spécialistes en cardiologie interventionnelle ont qualifiée d’irréversible. Dans ses ultimes instants, le pontife a adressé un geste d’adieu poignant à Massimiliano Strappetti, son infirmier personnel dévoué, accompagné de paroles empreintes d’une profonde gratitude : « Merci de m’avoir ramené sur la place ». Cette phrase, d’une simplicité touchante, illustre magnifiquement la relation authentique qui unissait le chef de l’Église catholique à celui qui fut son fidèle accompagnateur durant ses dernières années d’existence.
Massimiliano Strappetti : l’incarnation du dévouement médical au service du Vatican
Professionnel de santé hautement qualifié, Massimiliano Strappetti a intégré le service médical pontifical en 2002, fort d’une expérience significative de huit années en soins intensifs cardiologiques acquise au prestigieux hôpital universitaire Gemelli de Rome, établissement de référence en médecine cardiovasculaire. En août 2022, il est officiellement nommé assistant sanitaire personnel du pape François, devenant ainsi une figure centrale et indispensable de son entourage médical rapproché.
L’expertise et l’engagement indéfectible de Strappetti se sont révélés déterminants lors des multiples épisodes de santé critiques qu’a traversés le Saint-Père. En février 2025, alors que François luttait contre une infection pulmonaire sévère nécessitant une assistance respiratoire avancée, l’équipe médicale envisageait sérieusement d’interrompre certains traitements intensifs jugés trop éprouvants. C’est précisément à ce moment crucial que Strappetti intervint avec conviction auprès du collège médical : « Essayez tout, n’abandonnez pas », exhorta-t-il, incitant les spécialistes à poursuivre le protocole thérapeutique complexe, ce qui permit au pontife de connaître un rétablissement temporaire significatif.
Un dernier message empreint d’amour chrétien et de foi inébranlable
La veille de son décès, le pape François, considérablement affaibli mais animé d’une détermination spirituelle remarquable, a exprimé le souhait d’apparaître une ultime fois devant les fidèles rassemblés. Grâce à l’assistance attentive et professionnelle de Strappetti, qui a veillé méticuleusement à la stabilité de ses paramètres vitaux durant tout le déplacement, le Saint-Père a pu bénir la foule nombreuse réunie place Saint-Pierre depuis sa papamobile spécialement aménagée pour accueillir son dispositif médical portatif.
Ce moment, chargé d’une émotion collective intense, a constitué la dernière interaction publique du pontife avec la communauté catholique mondiale. Les témoins présents ont rapporté l’expression sereine et lumineuse qui illuminait son visage malgré la douleur physique évidente, comme si cette ultime bénédiction apostolique représentait l’accomplissement final de sa mission pastorale terrestre.
Une sépulture humble reflétant fidèlement ses convictions profondes
Conformément aux directives précises qu’il avait formulées dans son testament spirituel, document confidentiel conservé par le Secrétariat d’État du Vatican, le pape François repose désormais dans une chapelle discrète de la basilique patriarcale Sainte-Marie-Majeure à Rome. Ce lieu de culte marial, qu’il affectionnait particulièrement et où il se rendait régulièrement pour des moments de prière personnelle, témoigne de son profond attachement à la Vierge Marie, à qui il avait confié l’intégralité de son ministère pontifical dès son élection en mars 2013.
Cette décision concernant sa dernière demeure reflète parfaitement l’humilité caractéristique qui a marqué l’ensemble de son pontificat, s’inscrivant en rupture avec la tradition des sépultures papales monumentales dans la basilique Saint-Pierre. La simplicité de sa tombe, ornée uniquement d’une sobre croix en bois d’olivier et d’une inscription latine rappelant sa devise épiscopale « Miserando atque eligendo » (« Par un regard de miséricorde, il l’a choisi »), constitue l’ultime manifestation de sa vision d’une Église dépouillée des attributs du pouvoir temporel.