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BIEN ETRE

La maman de cet enfant refuse de payer la cantine, l’école l’oblige à manger de la…

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Une mère dénonce une règle discriminatoire à la cantine scolaire : l’exclusion d’une élève pour une facture impayée

La cantine scolaire représente pour de nombreuses familles un service essentiel, permettant à leurs enfants de bénéficier d’un repas équilibré tout en s’intégrant avec leurs camarades. Cependant, pour une mère, ce moment important a pris un tournant inattendu lorsque sa fille s’est vue exclue de ce repas en raison d’une erreur de paiement.

Un moment de partage qui tourne à l’humiliation
Comme beaucoup de parents, cette mère de famille faisait confiance à la cantine scolaire pour assurer les repas de sa fille Agathe, collégienne. Ce jour-là, toutefois, l’enfant n’a pas pu manger avec ses camarades comme à son habitude. La raison ? Une facture de cantine présumée impayée. Le principal de l’établissement, suivant le règlement en vigueur, a appliqué une sanction inattendue : la collégienne a été contrainte de déjeuner seule, à la fin du service.

En rentrant chez elle ce soir-là, Agathe, visiblement troublée, a raconté cette mésaventure à sa mère. Celle-ci, stupéfaite, a aussitôt réagi. “J’ai trouvé cette pratique inacceptable et profondément choquante, d’autant qu’il s’agissait d’une erreur administrative”, a-t-elle confié dans une interview au journal Ouest-France.

Une simple erreur aux conséquences lourdes
La mère d’Agathe ne comprenait pas comment une telle situation avait pu se produire. En vérifiant ses documents, elle s’est rapidement rendu compte que la facture avait bel et bien été réglée. “C’était une erreur de compatibilité”, a-t-elle expliqué. “Nous avions payé, mais cette information n’avait apparemment pas été enregistrée correctement”.
Malgré cette erreur, la punition infligée à Agathe a été appliquée sans préavis. La fillette s’est vue mise à l’écart de ses camarades, subissant une forme d’exclusion sociale dans un moment pourtant censé être de convivialité et de partage. Pour sa mère, ce fut la goutte d’eau. Elle ne pouvait pas accepter que son enfant soit traitée ainsi, surtout à cause d’une erreur qui ne leur incombait pas.

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Une règle en vigueur pour les impayés, mais à quel prix ?
Lorsqu’elle a contacté l’établissement le lendemain pour contester cette situation, la mère a obtenu confirmation que la règle appliquée à Agathe faisait partie des sanctions pour les familles ayant des factures impayées. Le principal de l’établissement a reconnu l’erreur concernant le paiement, mais a insisté sur le fait que la règle était appliquée systématiquement pour tous les élèves concernés. Cependant, pour cette mère, cette approche est non seulement injuste, mais également discriminatoire.

“Il est inacceptable de punir les enfants pour des raisons financières, surtout quand il s’agit d’une erreur de l’administration. Cela les stigmatise inutilement”, a-t-elle souligné. Déterminée à ne pas laisser cette affaire sans suite, elle a décidé de saisir le Défenseur des droits, une autorité chargée de veiller à l’égalité et à la non-discrimination.

Une intervention du Défenseur des droits en faveur de l’élève
Le Défenseur des droits a rapidement réagi et s’est rangé du côté de la mère. Dans son rapport, il a pointé du doigt le caractère discriminatoire de la sanction appliquée à Agathe, rappelant qu’une telle mesure pouvait avoir des conséquences négatives sur le bien-être des enfants. “Exclure un enfant de la cantine, surtout pour des raisons financières, peut entraîner une forme d’humiliation et d’isolement social”, a précisé l’autorité.

Le principal de l’établissement a été invité à revoir cette règle et à cesser de l’appliquer. Le Défenseur des droits a d’ailleurs fait référence à un rapport publié en juin 2019 intitulé Un droit à la cantine scolaire pour tous les enfants, qui insiste sur l’importance de garantir l’accès à la cantine pour tous, sans discrimination.

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