« La France est finie » : François Bayrou quitte le gouvernement et balance sur Macron « c’est un…
Le SMIC reste inchangé
L’option d’une hausse du SMIC avait pourtant reçu le soutien du ministre de l’Économie, Éric Lombard. Cependant, elle s’est heurtée à l’opposition du ministère du Travail, de Matignon et de l’Élysée. Après une revalorisation anticipée de 2 % le 1er novembre 2024, le SMIC n’a pas été augmenté le 1er janvier 2025.
Actuellement, le SMIC mensuel s’établit à 1 801,80 euros brut et à 1 426,30 euros net. Cette revalorisation de novembre 2024 avait entraîné une augmentation de 34,88 euros bruts et 27,61 euros nets par rapport au mois d’octobre 2024. Le SMIC est traditionnellement indexé sur l’inflation et revalorisé en fonction de la hausse des prix.
Un contexte budgétaire tendu
La décision de ne pas augmenter le SMIC en juillet s’inscrit dans un contexte budgétaire tendu. Le gouvernement de François Bayrou cherche à équilibrer les finances publiques tout en répondant aux attentes sociales. Cependant, face aux pressions du Parti socialiste et aux besoins croissants des travailleurs modestes, cette décision risque de susciter des critiques.
Conclusion
Le refus de Matignon d’augmenter le SMIC en juillet marque un tournant dans les négociations entre le gouvernement et le Parti socialiste. Alors que les travailleurs modestes espéraient une revalorisation de leur salaire minimum, cette décision montre les limites des compromis politiques en période de contraintes budgétaires.
Le SMIC, pilier de la protection des travailleurs les plus précaires, reste un sujet sensible. Si le gouvernement a choisi de ne pas accorder de coup de pouce supplémentaire en juillet, la question de sa revalorisation continuera sans doute de faire débat dans les mois à venir. En attendant, les travailleurs modestes devront se contenter des ajustements liés à l’inflation, tandis que le gouvernement devra justifier ses choix face à une opposition déterminée à défendre les droits des salariés.
