“Je suis sapiosexuelle, c’est à dire que je… » : Josiane Balasko fait des révélations osées sur sa vie intime…
Dans ce recueil de nouvelles, vous faites parler les animaux, mettez en scène esprits et zombies accro au glucose, vous ne vous êtes donc fixée aucune limite!
J.B: En effet, je parle aussi de sexe! La littérature offre une grande liberté. L’avantage quand vous écrivez un roman c’est qu’il n’y a pas un producteur derrière vous qui dit “Non ça c’est trop cher” ou “ce n’est pas possible de conduire tes personnages dans une galaxie aussi lointaine”. Rien n’a bridé mon imagination
On retrouve beaucoup de vous dans ces nouvelles, même quand vous parlez d’extraterrestres!
J.B: Oui, comme un de mes personnage je collectionne beaucoup de choses disparates. J’ai une cinquantaine de Vallauris, ces coquillages transformés en lampes et au moins deux cents chiens en terre. Le clou de cette collec’ est un berger allemand bleu turquoise. J’accumule aussi des figurines de BD ou de films de sciences fiction, que j’ai rangées dans une vitrine, au grand dam de mes enfants qui n’avaient pas le droit d’y toucher.
Les animaux servent de fil rouge à ces nouvelles, vous en avez je crois?
J.B: J’ai trois chiens, petits, parce que le problème des chiens c’est la taille des crottes… Si on a trois doberman… J’ai aussi un chat. Ce sont tous des animaux de récup’, que j’ai trouvés ou adoptés via des associations.
Communiquez-vous avec eux comme la kiné de votre nouvelle Jamaiplu qui parle avec un corbeau?
J.B: Non, pas comme elle, qui est capable de recevoir les images que les animaux lui envoie! Cette idée m’est venue après avoir vu un documentaire formidable sur une américaine qui était médium pour les animaux.
Si vous deviez vous réincarner dans un animal, ça serait lequel?
J.B: L’ours, car c’est un animal totem pour les Indiens comme mon mari. J’ai beaucoup de petits bijoux en forme d’ours.
Quel genre d’amoureuse êtes-vous au bout de vingt ans de vie commune?
J.B: Je suis cool, sauf quand je joue aux cartes. Je suis très mauvaise joueuse. Je déchire les cartes lorsque je perds, mais mon mari est philosophe et a toujours un paquet de rechange! J’aime aussi jouer aux jeux vidéos en ligne, sous un pseudo. J’ai commencé dans les années 1980. J’appartenais à la génération de la première Playstation.