“Je m’en vais” : Emmanuel Macron quitte l’Elysée, qui pour le remplacer ? La réponse va vous…
Une démission ? Emmanuel Macron ne semble pas y penser, car il ne se sentirait ni affaibli ni désavoué, malgré les résultats des dernières législatives. Comme il a été élu au suffrage universel direct, il se considère encore légitime. Sans crise de régime actuellement, le président peut donc voir venir. Il clamait d’ailleurs le 23 juillet dernier sur France 2 : «Les Français m’ont confié un mandat […] et je l’assumerai dans sa plénitude.»
Capital (avec 6medias)
Interrogé par nos confrères, le constitutionnaliste Pierre Égéa rappelle que la «démission [est] un acte totalement personnel, rien dans le texte constitutionnel ne l’oblige à démissionner». Le fera-t-il ? Le constitutionnaliste ne le pense pas. Cependant, une motion de censure constituerait un échec pour Emmanuel Macron, qui a mis du temps à trouver un nouveau locataire à Matignon.
L’entourage d’Edouard Philippe croit à une démission
Si le chef de l’État était dans l’incapacité de nommer un Premier ministre qui ne soit pas renversé, serait-il forcé de rendre les armes ? Évidemment, il serait impossible de gouverner, mais pour Pierre Égéa, la situation ne serait pas réglée pour autant, car l’Assemblée nationale resterait divisée. Or, elle «ne peut pas être dissoute avant juillet prochain», rappelle-t-il.
Une autre constitutionnaliste interrogée par Actu n’y croit pas une seconde non plus, car «ça n’est vraiment pas dans le personnage !». Alors, Emmanuel Macron tente-t-il de gagner du temps en vue d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée en juin prochain ?
Aucune hypothèse n’est à écarter. Certains croient à une démission, comme l’entourage d’Edouard Philippe, expliquait La Dépêche il y a quelques jours, puisque le patron du parti Horizons (qui a déjà annoncé sa candidature en vue de 2027) aurait demandé à son bureau politique «d’être prêt pour le printemps», au cas où.
Le précédent Mac Mahon est également dans les esprits, mais sa démission en 1878 s’était déroulée à une autre époque, dans un contexte politique bien différent. Pour la constitutionnaliste, Mathilde Philip-Gay , interrogée par Actu, le problème actuel est lié à «une crise de représentativité, mais aussi de responsabilité» où la responsabilité des politiques «n’est plus jamais engagée».
Une démission ? Emmanuel Macron ne semble pas y penser, car il ne se sentirait ni affaibli ni désavoué, malgré les résultats des dernières législatives. Comme il a été élu au suffrage universel direct, il se considère encore légitime. Sans crise de régime actuellement, le président peut donc voir venir. Il clamait d’ailleurs le 23 juillet dernier sur France 2 : «Les Français m’ont confié un mandat […] et je l’assumerai dans sa plénitude.»
Capital (avec 6medias)
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