Affaire Grégory : 40 ans après le meurtre, l’avocat des parents livre des révélations troublantes

Depuis le 16 octobre 1984, les parents de Grégory Villemin sont en quête de justice pour l’homicide de leur fils. Le vendredi 2 février 2024, leur avocat Me Thierry Moser a partagé son analyse sur cette affaire criminelle non résolue, dans un entretien accordé au quotidien La Provence.

Un crime non élucidé qui continue de hanter la justice française

Que s’est-il réellement passé ce jour fatidique où Grégory Villemin a disparu ? Cette interrogation demeure sans réponse depuis près de quatre décennies. Le 16 octobre 1984, le corps sans vie du petit garçon de 4 ans est découvert ligoté et noyé dans les eaux froides de la Vologne, dans le département des Vosges. Cette découverte macabre a déclenché l’une des enquêtes criminelles les plus médiatisées de l’histoire judiciaire française, jalonnée de multiples rebondissements procéduraux, mais jamais personne n’a été définitivement reconnu coupable de cet infanticide.

Quarante ans après les faits, Me Thierry Moser, représentant légal de Jean-Marie et Christine Villemin, les parents endeuillés, demeure convaincu que la résolution de cette affaire est encore possible. “Il y a encore des possibilités d’élucidation de ce crime épouvantable”, a-t-il affirmé avec détermination dans les colonnes de La Provence.

Des révélations surprenantes de l’avocat des Villemin

L’homme de loi a tenu des propos particulièrement intrigants lors de cet entretien journalistique. “Aujourd’hui, nous savons, nous croyons savoir, nous pensons savoir et nous savons certainement qui a fait quoi, comment, pourquoi, dans ce dossier”, a-t-il déclaré avec assurance, alors que l’instruction judiciaire se poursuit toujours au tribunal de Dijon.

Il a même laissé entendre qu’il pourrait identifier des suspects, sans toutefois révéler leurs identités. “Pour le moment, ce que nous savons n’est pas étayé par des preuves irréfutables, mais je garde confiance”, a-t-il précisé, manifestant sa conviction que la vérité finira par émerger après tant d’années d’investigation.

Une enquête criminelle qui repose sur les avancées scientifiques

Si Me Thierry Moser nourrit des certitudes personnelles, il reconnaît que l’appareil judiciaire doit désormais les corroborer par des éléments probants. “On compte sur le fait que des langues peuvent se délier et sur les progrès de la criminalistique moderne”, a-t-il expliqué, faisant référence aux nouvelles technologies d’analyse génétique qui ont permis, ces dernières années, de résoudre des affaires criminelles anciennes.

Bien que l’avocat soit officiellement retraité du barreau, il affirme qu’il ne pourra pas véritablement raccrocher sa robe tant que cette affaire emblématique ne connaîtra pas son épilogue judiciaire. Malgré sa cessation d’activité professionnelle, il maintient des liens étroits avec la famille Villemin, avec laquelle il continue d’échanger régulièrement.