Florian Pelicot, un fils indigne qui humilie sa mère Gisèle en direct à la télévision…
BRIGITTE MACRON S’EXPRIME SUR LE PROCÈS DES VIOLS DE MAZAN : UN SOUTIEN FORT AUX FEMMES
Le lundi 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Brigitte Macron a pris la parole sur le procès des viols de Mazan. Interrogée par BFMTV, la Première dame a apporté son soutien inconditionnel aux femmes victimes de violences, réaffirmant l’importance de la lutte contre ces crimes dans une société encore marquée par le patriarcat.
UN PROCÈS HORS-NORMES QUI MARQUE LA FRANCE
Depuis le 2 septembre, la ville d’Avignon est le théâtre d’un procès sans précédent, celui des viols de Mazan. Cinquante et un hommes, âgés de 26 à 74 ans, sont jugés pour avoir participé au viol collectif de Gisèle Pélicot. Parmi eux figure Dominique Pélicot, l’époux de la victime, accusé d’avoir orchestré ces actes monstrueux en exploitant la vulnérabilité de sa femme.
Les faits qui se déroulent sur plusieurs années révèlent un modus operandi glaçant. Dominique Pélicot aurait drogué Gisèle, à son insu, à l’aide d’anxiolytiques, la plaçant ainsi sous soumission chimique. Il la livrait ensuite à des hommes qu’il recrutait via des sites de rencontres. Cette affaire, révélée grâce au courage de Gisèle Pélicot, illustre l’ampleur de la banalisation des violences sexuelles dans une société encore empreinte de misogynie et de silence.
Lors de sa dernière intervention au procès, le 19 novembre, Gisèle Pélicot a pris la parole avec une force remarquable. « Il est grand temps que la société machiste et patriarcale, qui banalise le viol, change. Il est temps qu’on change le regard sur le viol, » a-t-elle martelé. Ces mots, portés par une femme de 74 ans, résonnent comme un appel à une prise de conscience collective.
BRIGITTE MACRON : UN SOUTIEN INCONDITIONNEL AUX FEMMES
Interrogée par BFMTV, Brigitte Macron a évoqué pour la première fois cette affaire bouleversante. Ses mots étaient empreints de gravité et de solidarité envers toutes les victimes de violences. « Il fallait que les choses soient dites et elles le sont, » a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de briser le silence autour de ces crimes.
La Première dame, souvent engagée sur des sujets liés à l’enfance et à l’adolescence, a tenu à réaffirmer son soutien à toutes les femmes, dans tous leurs combats. « Je suis avec toutes les femmes. Partout où l’on va dans le monde, on voit à quel point il faut qu’on se batte, car les droits sont de plus en plus en recul, » a-t-elle ajouté avec détermination.
Cette prise de parole publique s’inscrit dans un contexte où les violences faites aux femmes continuent de susciter l’indignation et de mobiliser les forces vives de la société civile. À travers ses mots, Brigitte Macron a voulu rappeler que cette lutte est aussi une priorité pour l’État.
UN ENGAGEMENT PARTAGÉ AU PLUS HAUT SOMMET DE L’ÉTAT
Brigitte Macron a également souligné l’implication du président Emmanuel Macron dans ce combat. Elle a tenu à rassurer les femmes sur le fait que cette cause reste au cœur des préoccupations de l’exécutif. « Je veux leur dire à quel point le président et moi sommes solidaires avec elles et qu’on les aidera le plus possible. Il faut qu’on soit là et qu’on soit vigilants, » a affirmé la Première dame.
Ces déclarations interviennent alors que des mesures ont été mises en place pour lutter contre les violences faites aux femmes, notamment à travers le Grenelle contre les violences conjugales lancé en 2019. Mais les récits de victimes, comme celui de Gisèle Pélicot, montrent que le chemin reste encore long pour éradiquer ces fléaux.