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Evaëlle retrouvée morte, elle a laissé une lettre « je ne voulais plus…

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L’échec des alertes institutionnelles

Face à cette situation alarmante, les parents d’Evaëlle affirment avoir multiplié les signalements auprès de l’établissement scolaire. Ces alertes seraient restées sans effet tangible sur la situation de leur fille. En désespoir de cause, ils avaient pris la décision radicale de changer leur enfant d’établissement en cours d’année scolaire, espérant ainsi la protéger d’un environnement devenu toxique. Malheureusement, cette solution n’a pas suffi à préserver la santé mentale fragile de l’adolescente.

La position de l’enseignante mise en cause

La veille du témoignage des parents endeuillés, un quotidien national publiait une interview de Pascale B. dans laquelle l’enseignante contestait catégoriquement les accusations de harcèlement portées contre elle. Ses propos rapportés témoignent d’une défense axée sur l’autonomie pédagogique : “Je suis désolée de vous dire que je gère ma classe et ma pédagogie comme je l’entends. On a quand même une liberté d’enseignement.”

L’enseignante a également exprimé son sentiment d’injustice face aux accusations : “C’est difficile d’être incriminée de la sorte. J’espère que ma parole sera entendue par le tribunal.”

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Des mesures disciplinaires et un risque pénal

Depuis 2021, des sanctions préventives ont été prises à l’encontre de Pascale B., qui n’a plus l’autorisation d’exercer sa profession auprès de mineurs. Elle est également soumise à une obligation de suivi psychologique. Dans le cadre de cette procédure judiciaire, l’enseignante encourt une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Il convient néanmoins de rappeler que la présomption d’innocence demeure un principe fondamental, et que Pascale B. reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu’à l’issue définitive de la procédure judiciaire.

Un combat pour la mémoire d’Evaëlle

Au-delà du cas individuel, les parents d’Evaëlle poursuivent leur combat pour que la mort de leur fille puisse contribuer à une prise de conscience collective sur les ravages du harcèlement scolaire et l’importance d’une intervention précoce. Leur témoignage courageux vise à renforcer la prévention du suicide chez les adolescents et à améliorer la formation des équipes éducatives sur ces questions cruciales de santé publique.

Ce procès emblématique pourrait marquer un tournant dans la responsabilité juridique des encadrants scolaires face au harcèlement et influencer les politiques de protection de l’enfance dans le système éducatif français.

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