Donald en colère, il balance sur Emmanuel et ne mâche pas ses mots “Ce type est un…“

Les tensions commerciales en toile de fond

Donald Trump a également profité de cette occasion pour évoquer les tensions commerciales entre les États-Unis et la France. Il a notamment critiqué les déséquilibres dans les échanges de vins entre les deux pays, déplorant que les vignerons français bénéficient d’un accès plus facile au marché américain que l’inverse. Ces remarques illustrent les frictions persistantes entre les deux pays sur les questions économiques, malgré leur alliance historique.

Les réactions aux États-Unis

Aux États-Unis, les critiques n’ont pas tardé à fuser. John Kerry, ancien secrétaire d’État sous Barack Obama, a déploré l’attitude de Donald Trump, soulignant que ce dernier avait déclaré son “amour” pour Kim Jong Un, le dirigeant nord-coréen, mais n’hésitait pas à insulter la France, “notre plus vieil allié”. “Arrêtez de tweeter ! L’Amérique a besoin d’amis”, a-t-il ajouté.

Cependant, la porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert, a minimisé la polémique, qualifiant ces échanges de “beaucoup de bruit pour rien”. Elle a réaffirmé la relation “étroite” entre les États-Unis et la France, soulignant que cette dernière restait “un de nos plus anciens et importants alliés”.

Une stratégie de communication ?

Pour Marie-Cécile Naves, spécialiste des États-Unis à l’Institut de relations internationales et stratégiques, ces attaques de Donald Trump s’inscrivent dans une stratégie de communication visant à renforcer son image de président combatif et indépendant. “Il instrumentalise sa relation avec le président Macron pour faire passer des messages de politique intérieure”, a-t-elle expliqué, ajoutant que cette approche permet à Trump de se présenter comme un leader qui ne se laisse pas dicter son agenda par des pays étrangers.

Emmanuel Macron face aux foudres de Trump

Jusqu’à présent, Emmanuel Macron avait été relativement épargné par les critiques de Donald Trump, contrairement à d’autres dirigeants européens comme Angela Merkel ou Theresa May. Cependant, cette nouvelle passe d’armes montre que le président français n’est pas à l’abri des foudres du locataire de la Maison Blanche, souvent accusé de préférer les relations avec les dirigeants autoritaires à celles avec ses alliés traditionnels.

Alors que les tensions entre les deux pays semblent s’intensifier, la question reste de savoir comment cette relation tumultueuse évoluera dans les mois à venir, notamment sur des dossiers sensibles comme la défense, le commerce ou la lutte contre le changement climatique.