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Delphine Jubillar retrouvée dans un endroit où “on peut facilement se perdre”, un proche de l’enquête révèle l’impensable…

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Affaire Delphine Jubillar : Le mystère persiste après près de 5 ans de recherches intenses

Une disparition qui reste inexpliquée depuis 2020

Voilà bientôt cinq ans que Delphine Jubillar s’est volatilisée sans laisser de trace. Cette infirmière, mère de famille, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Depuis cette date fatidique, malgré des recherches acharnées et des investigations premium mobilisant d’importants moyens, aucun signe de vie n’a été détecté. Pour les enquêteurs et certains proches, la thèse privilégiée est celle d’un homicide, le corps ayant potentiellement été dissimulé à proximité du domicile familial.

Son mari, principal suspect dans cette affaire complexe

Un suspect majeur a été identifié dans cette énigme judiciaire coûteuse : Cédric Jubillar, l’époux de Delphine. Le couple traversait une période tumultueuse et envisageait une séparation imminente. Selon les témoignages recueillis, notamment celui de leur fils Louis, une altercation aurait éclaté entre les conjoints le soir même de la disparition. Ces éléments ont conduit à la mise en examen de Cédric Jubillar pour “meurtre sur conjoint”, dont le procès est programmé pour 2025, alors même que le corps de la victime présumée demeure introuvable.

Des recherches sophistiquées qui se poursuivent sans relâche

Les investigations pour localiser Delphine Jubillar continuent avec détermination, impliquant parfois des intervenants extérieurs aux forces de l’ordre. Les ressources déployées témoignent de l’ampleur exceptionnelle de cette affaire qui mobilise des moyens d’investigation parmi les plus avancés et onéreux du répertoire judiciaire français.

Le bois de Saint-Quintin : un terrain critique sous haute surveillance

Un environnement vaste et complexe

Un site particulier concentre l’attention des enquêteurs depuis le début de l’affaire : le bois de Saint-Quintin. Cette zone forestière, qualifiée par les experts comme “un lieu idéal pour cacher un corps”, a fait l’objet de multiples opérations de ratissage. La difficulté majeure réside dans l’immensité de ce terrain qui s’étend sur environ 500 hectares, représentant une superficie considérable à explorer minutieusement.

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Une topographie qui complique les recherches

“C’est un terrain relativement compliqué, escarpé, avec des trous, des ronces, des herbes hautes… Le bois de Saint-Quintin, ce sont facilement 500 hectares avec de gros dénivelés, des ravins et des endroits inaccessibles pour les chiens,” expliquent les spécialistes impliqués dans les recherches. Ces caractéristiques naturelles constituent un défi majeur pour les équipes d’investigation, malgré l’utilisation d’équipements high-end.

Le témoignage révélateur d’un connaisseur des lieux

Un chasseur familier de cette zone boisée confiait à La Dépêche en 2022 : “Si on sort des sentiers de randonnée, on peut facilement se perdre, se cacher,” avant d’ajouter avec conviction : “Oui, je suis persuadé qu’on peut facilement dissimuler quelque chose ou quelqu’un… Pour très longtemps.” Cette déclaration renforce la pertinence de cette piste et explique la persistance des enquêteurs à explorer cette région, malgré les coûts opérationnels significatifs.

Un arsenal technologique exclusif mobilisé pour les recherches

Des équipements spécialisés pour couvrir le terrain

Pour maximiser l’efficacité de leurs recherches dans ce vaste territoire, les enquêteurs ont déployé un arsenal impressionnant d’équipements spécialisés. Robot de pente, débroussailleuses industrielles et gyrobroyeurs ont été utilisés pour faciliter l’accès à certaines zones particulièrement denses ou escarpées. Malgré ces moyens considérables, les résultats demeurent, hélas, décevants.

Des technologies aériennes de pointe

En 2022, face à l’absence de progrès significatifs, les gendarmes sont revenus sur ce site pour conduire de nouvelles investigations. Un ravin spécifique a fait l’objet d’une attention particulière. Pour optimiser leur couverture du terrain, deux drones tactiques de surveillance de la gendarmerie ont été mobilisés afin de survoler méthodiquement la zone située en face d’un stade de tirs, de l’autre côté du ruisseau de La Mouline, à quelques kilomètres seulement de la résidence des Jubillar.

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