Couverte de tatouages de la tête aux pieds, elle est convaincue que son apparence est la raison pour laquelle elle ne parvient pas à décrocher un emploi
Une vidéo qui bouscule les normes du travail
Ash Putnam, 23 ans, tatouée et percée, ne s’attendait pas à ce que son témoignage fasse autant de bruit. Refusée pour un poste chez TJ Maxx, une enseigne de vêtements aux États-Unis, elle a partagé sa frustration sur TikTok, dénonçant des pratiques d’embauche qu’elle juge archaïques. Sa vidéo, devenue virale, a ouvert un débat brûlant sur la diversité et l’expression personnelle dans le monde professionnel.
Un soupçon de discrimination
En quête d’un emploi à temps partiel, Ash Putnam postule en ligne chez TJ Maxx. Mais quelques semaines après sa candidature, elle reçoit une réponse négative. Déterminée à comprendre les raisons de ce refus, elle se rend directement en magasin. Sur place, un employé lui explique que sa candidature a été rejetée faute d’expérience, les autres candidats étant jugés mieux qualifiés.
Pourtant, Ash soupçonne une autre raison derrière ce refus.
« Je ne crois pas que ce soit vrai, mais peu importe, j’en resterai là », confie-t-elle. Un détail retient cependant son attention : la candidature en ligne ne nécessitait pas de photo, ce qui signifie que ses tatouages n’étaient pas visibles à l’origine. Elle se demande si cela a pesé dans la décision une fois qu’elle s’est présentée physiquement.
Les tatouages, un frein dans le milieu professionnel
Ash exprime sa colère contre les préjugés liés à son apparence.
« Je déteste que mes tatouages soient un critère pour décrocher ou non un emploi », déclare-t-elle. Elle critique également les enseignes affichant des panneaux “embauche immédiate”, qui, selon elle, ne reflètent pas la réalité.
« Ces panneaux sont là depuis des mois alors que beaucoup cherchent un travail. C’est absurde. »
Un débat animé sur les réseaux sociaux
Sa vidéo, largement partagée sur TikTok, a suscité des réactions enflammées. Certains internautes dénoncent une discrimination évidente, tandis que d’autres défendent TJ Maxx, arguant que les tatouages visibles, en particulier sur le visage, peuvent poser problème dans un contexte professionnel.
« Ce n’est pas pour rien que les tatoueurs préviennent que ces choix peuvent coûter une carrière », rappelle un internaute.
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