“C’est une honte !” : Les gardes du corps de Macron font scandale, ils ont été surpris en train de…
Depuis le début de sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron a fait de la maîtrise de son image une priorité, suivant une stratégie soigneusement élaborée qui rappelle celle de Barack Obama. Chaque détail est pensé dans les moindres aspects : des journalistes sélectionnés avec soin pour couvrir ses déplacements, des mises en scène orchestrées avec précision, et une visibilité accrue de son épouse Brigitte Macron, souvent mise en avant dans les événements publics. L’objectif est clair : maintenir une popularité solide auprès des Français et contrôler sa communication politique.
Une stratégie calculée jusqu’au moindre détail
Tous les déplacements du président de la République sont organisés avec une rigueur exemplaire. Rien n’est laissé au hasard pour garantir que l’image projetée soit en adéquation avec sa vision et ses objectifs. Cette approche soigneusement calibrée vise à séduire une large partie de l’électorat tout en renforçant son autorité. Brigitte Macron, figure incontournable de cette stratégie, joue un rôle central en humanisant et en complétant l’image présidentielle. À travers des apparitions médiatiques régulières et des initiatives caritatives, elle contribue à façonner un portrait de proximité et de modernité.
Un président qui prend des risques
Cependant, Emmanuel Macron ne se limite pas à une communication politique classique. Selon L’Express, paru ce mercredi, le chef de l’État est prêt à braver les recommandations de ses gardes du corps pour renforcer son lien avec les citoyens. Une source anonyme confie au magazine : « Il veut pouvoir traverser la rue pour aller voir les gens sur le trottoir d’en face. Et s’il y a une manifestation, il veut se porter au-devant des participants. » Ce choix, audacieux mais risqué, s’inscrit dans une démarche visant à incarner une certaine proximité et une empathie sincère envers les Français.
Une source d’inquiétude pour le GSPR
Ce comportement ne manque pas de susciter des tensions au sein du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR). Créé en 1983 par le colonel de gendarmerie Christian Prouteau, le GSPR est chargé d’assurer la protection du président et de mettre en place les dispositifs de sécurité nécessaires à ses déplacements. Ce groupe d’élite, composé de 32 policiers et 28 gendarmes selon L’Express, doit faire face à une mission d’autant plus complexe qu’Emmanuel Macron semble réticent à se plier aux protocoles habituels de sécurité.
Pour le GSPR, ces choix présidentiels sont un véritable casse-tête. « Un cauchemar pour le GSPR, cette phalange surentraînée, 100 % masculine, qui veille jour et nuit sur le couple présidentiel et ses proches », rapporte le magazine. L’insistance de Macron à s’exposer au risque complique le travail de ces professionnels, habitués à garantir une sécurité maximale à tout moment.