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Dans un rapport publié en janvier 2024 par la Cour des comptes, les rapporteurs évaluent le coût de la politique de lutte contre l’immigration irrégulière à «1,8 millions d’euros par an, porté à 90% par le ministère de l’Intérieur». «Le coût d’une journée de rétention s’élève à 602 euros, tandis qu’un éloignement forcé effectif coûte en moyenne 4 414 euros», calcule, quant à elle, la Cour des comptes.
Selon l’institution, «l’Etat a dépensé 50,3 millions d’euros en 2022 pour réaliser 11 409 éloignements forcés depuis l’Hexagone, ce qui correspond à un coût moyen par éloignement effectif de 4 414 euros», indique le rapport. Ce chiffre diffère de celui présenté dans le rapport de la commission des finances en raison d’une méthodologie différente.
La Cour des comptes le précise : «Ce coût est sous-estimé.» Les dépenses liées à l’identification des étrangers non documentés et à la gestion administrative en préfecture ne sont pas prises en compte tout comme les chiffres concernant les départements d’Outre-mer. De plus, il s’agit ici du seul coût de l’éloignement.
La Cour des comptes ne mentionne pas dans ce calcul le coût de la rétention, estimé à 16 200 euros pour 27 jours de rétention en moyenne (2 2 000 euros en Outre-mer pour 3,7 jours de rétention en moyenne), ni même les coûts liés aux contentieux des OQTF au contraire du rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.