“C’est terminé“ : Louis Boyard annonce son départ de Quotidien, il ne reviendra pas à la rentrée…
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Louis Boyard : un député insoumis face à son passé et aux critiques
Le 4 février 2025, Louis Boyard, député de la France Insoumise, s’est confié lors d’une interview menée par Sam Zirah. L’occasion pour le jeune élu de revenir sur son parcours politique, les critiques dont il fait régulièrement l’objet, et son passé de dealer, qu’il assume sans tabou. Une discussion franche et sans filtre, où Louis Boyard a réaffirmé ses convictions et dénoncé les inégalités sociales qui poussent certains étudiants à des situations extrêmes.
Un député sous le feu des critiques
Élu sous la bannière de la France Insoumise, Louis Boyard est une figure politique qui ne laisse pas indifférent. Régulièrement critiqué par ses collègues de l’Assemblée nationale, il assume pleinement ses prises de position et son parcours atypique. Récemment candidat à la mairie de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne, il a une fois de plus été au centre de l’attention, notamment à cause de son passé de dealer, un sujet qu’il aborde ouvertement.
Dans une interview publiée sur YouTube le 4 février 2025, Louis Boyard a répondu aux questions de Sam Zirah avec franchise. Il a notamment évoqué son passage dans l’émission Touche pas à mon poste, où il avait révélé avoir vendu de la drogue pour subvenir à ses besoins pendant ses études. Une révélation qui avait fait grand bruit et continue de susciter des réactions contrastées.
Assumer son passé sans regret
Face à Sam Zirah, Louis Boyard a réaffirmé qu’il ne regrettait rien, ni d’avoir dealé, ni d’en avoir parlé publiquement. « À ce moment-là, sur le plateau, j’étais en train de parler de précarité étudiante, et j’expliquais qu’il y a des étudiants, parce qu’ils n’ont rien, parce que l’État les a complètement abandonnés, qui se retrouvent dans des situations extrêmes », a-t-il expliqué.
Il a rappelé avoir évoqué la prostitution étudiante et le deal comme des conséquences directes de la précarité. « J’ai donné l’exemple d’étudiants qui dealent pour leurs études, et j’ai raconté que oui, je me suis retrouvé dans cette situation. » Une situation qu’il justifie par les difficultés financières qu’il a rencontrées, notamment pendant la pandémie de Covid-19. « L’État a tellement abandonné les étudiants que je me retrouve dans une situation dans laquelle je n’ai pas le choix », a-t-il déclaré, dénonçant un système qui laisse de nombreux jeunes sans ressources.
Un cri du cœur contre la précarité étudiante
Pour Louis Boyard, le véritable sujet n’est pas son passé, mais la précarité étudiante, un problème qu’il estime toujours ignoré par les pouvoirs publics. « Vous avez des étudiants aujourd’hui qui se mettent dans des situations qui ne leur font pas honneur parce qu’on les a mis dans cette situation », a-t-il martelé.
Il s’en est pris aux élus qui le critiquent, notamment Gabriel Attal, qu’il qualifie d’« élu né avec une cuillère en or dans la bouche ». « Quand des gens, des élus, disent : “Tu devrais avoir honte d’avoir dit ça”, non, moi je n’ai pas honte, parce que c’est vous qui êtes responsables de cette situation. » Une réponse cinglante qui montre son refus de se laisser intimider par les critiques.