Catherine Laborde, emblématique présentatrice météo de TF1, est décédée à l’âge de 73 ans suite à une …
Catherine Laborde : une étoile s’éteint à l’âge de 73 ans
La France est en deuil ce mardi 28 janvier. Catherine Laborde, figure emblématique de la télévision française, est décédée à l’âge de 73 ans, après avoir courageusement affronté la maladie à corps de Lewy pendant de nombreuses années. Cette triste nouvelle a été annoncée par sa sœur, Françoise Laborde, sur Instagram. L’ancienne présentatrice météo de TF1 s’est éteinte dans sa maison de l’île d’Yeu, entourée de sa famille et de ses proches.
Une fin de vie entourée d’amour
C’est avec une profonde émotion que Françoise Laborde a partagé les derniers instants de sa sœur. « Tu as pu dire au revoir à tes filles, Gabrièle et Pia, et à Jimmy, leur père, qui t’ont accompagnée. Et ton mari, Thomas, était à tes côtés pour tes dernières heures », a-t-elle écrit, laissant transparaître sa douleur face à cette perte.
Catherine Laborde, connue pour sa douceur et son sourire chaleureux, avait marqué les esprits en présentant la météo sur TF1 pendant près de trois décennies. Mais derrière son visage familier à des millions de Français se cachait une femme qui, ces dernières années, luttait contre une maladie neurodégénérative dévastatrice.
Une retraite écourtée par la maladie
En 2017, Catherine Laborde avait fait ses adieux à la météo après 28 années de carrière. Ce départ marquait pour elle une nouvelle étape, celle d’une retraite qu’elle espérait paisible et heureuse. Malheureusement, la maladie à corps de Lewy s’était déjà installée dans sa vie, rendant difficile son quotidien.
Dans un témoignage poignant accordé au magazine Sept à Huit, elle avait décrit les effets de cette pathologie. « C’est un état extrêmement pénible. Comme si j’avais un poids à porter, que je sois d’accord ou pas d’accord », confiait-elle. Elle expliquait également se sentir comme une « machine à secouer », désorientée, incapable de profiter des choses simples de la vie, comme faire du vélo ou porter des chaussures à talons.
Un soutien indéfectible
Face à cette épreuve, Catherine Laborde a pu compter sur l’amour et le soutien infaillible de son époux, Thomas Stern. L’écrivain, profondément dévoué à sa femme, avait partagé leurs moments les plus sombres dans une interview accordée à Konbini en 2020. Avec une sincérité désarmante, il avait évoqué leurs pensées communes autour d’une éventuelle issue tragique : « Nous avons déjà songé à l’idée de nous suicider à deux. Moi, j’y songe de manière assez abstraite, mais la question de savoir ce que je deviendrais si elle n’était plus là m’empêche de dormir toutes les nuits. »
Thomas Stern avait également confié les épisodes difficiles qu’ils traversaient, notamment les crises hallucinatoires et somnambuliques de son épouse. Ces moments d’incompréhension mutuelle étaient des épreuves douloureuses : « Ça m’a complètement foutu sur le tapis », avait-il avoué, tout en espérant que ces épisodes ne se reproduisent plus.
Un refuge sur l’île d’Yeu
Pendant les confinements liés à la pandémie, Catherine Laborde avait trouvé un certain répit sur l’île d’Yeu. Sa sœur Françoise expliquait que cet environnement apaisant l’aidait à mieux vivre sa maladie. « Là-bas, elle peut se promener plus facilement, tout le monde la connaît. À Paris, elle l’a très mal vécu, c’est pour cela qu’elle est partie là-bas », avait-elle confié en 2021 dans l’émission L’Instant de Luxe.
Catherine n’était pas seule dans ce refuge. Sa famille restait à ses côtés pour lui offrir réconfort et amour. Ses filles, Gabrièle et Pia, ainsi que ses petits-enfants et son mari, l’entouraient de leur présence bienveillante. « Être avec ses filles, ses petits-enfants et son mari lui fait beaucoup de bien », assurait Françoise, tout en précisant que l’évolution de la maladie de Catherine était lente mais implacable.