Assurance vie et livrets bientôt taxés, Bayrou annonce la mauvaise nouvelle, les français vont devoir…

Une tendance européenne vers l’imposition minimale des grandes fortunes
L’initiative française s’inscrit dans un mouvement plus large au niveau international. Fin février, en marge de la réunion des ministres des Finances du G20, Bruno Le Maire avait annoncé son intention de créer un nouvel impôt minimum spécifiquement destiné aux milliardaires.
“Aujourd’hui, vous avez la possibilité pour les personnes les plus riches d’éviter de payer le même montant d’impôt sur leurs revenus que d’autres personnes qui sont pourtant moins riches. Nous voulons éviter cette optimisation fiscale,” avait expliqué le ministre de l’Économie, pointant les stratégies d’évitement fiscal employées par certains détenteurs de grandes fortunes.
Cette proposition s’inspire notamment de l’impôt minimal européen de 15% pour les multinationales, cité par François Bayrou comme un exemple de réforme fiscale réussie. Ce mécanisme vise à garantir que les grandes entreprises contribuent équitablement aux finances publiques, indépendamment de leurs stratégies d’optimisation fiscale.
Des retombées potentiellement considérables pour les finances publiques
Selon une étude publiée en octobre dernier par l’Observatoire européen de la fiscalité, la mise en place d’un impôt minimum mondial sur les grandes fortunes pourrait générer des revenus substantiels estimés à 250 milliards de dollars annuellement. Ces ressources supplémentaires pourraient financer des investissements essentiels dans des secteurs stratégiques comme l’assurance maladie, l’infrastructure numérique et la transition énergétique.
L’approche défendue par François Bayrou et d’autres responsables politiques français vise à concilier justice fiscale et dynamisme économique. Le défi reste d’établir un système qui garantisse que les détenteurs de patrimoine important contribuent proportionnellement aux besoins collectifs, tout en préservant l’environnement favorable à l’entrepreneuriat et à l’investissement productif dans l’économie française.