Assurance vie et livrets bientôt taxés, Bayrou annonce la mauvaise nouvelle, les français vont devoir…

Fiscalité des plus fortunés : François Bayrou favorable à une évolution mesurée du système d’imposition
François Bayrou, président du Modem et maire de Pau, s’est prononcé en faveur d’une possible augmentation de la taxation des plus riches, sous certaines conditions. Lors d’un entretien accordé à BFMTV le dimanche 10 mars, il a partagé sa vision d’une réforme fiscale équilibrée, particulièrement en ce qui concerne l’investissement et le patrimoine.
Une réforme fiscale sous conditions de préserver l’attractivité économique
“Je pense que c’est possible, à condition de vérifier que ça ne va pas nuire à l’attractivité de la France. Je pense qu’on peut y arriver,” a déclaré François Bayrou lors de cette interview. Le leader centriste estime qu’une amélioration de la fiscalité, notamment celle concernant les revenus d’investissement et la gestion de patrimoine, est envisageable dans un cadre réfléchi.
L’ancien ministre de la Justice a insisté sur l’importance d’une approche méthodique : “On peut améliorer la fiscalité, et la fiscalité du capital en particulier,” tout en précisant qu’il faudrait procéder “sans faire ça par surprise, sans faire ça comme un coup et en réfléchissant à l’ensemble des conséquences qu’on va déclencher avec des décisions de cet ordre.”
Des propositions concrètes du Modem pour une fiscalité plus équitable
Ces dernières années, les députés du Modem ont été à l’origine de plusieurs initiatives visant à rééquilibrer la contribution fiscale. Parmi ces propositions figurent l’instauration d’une “flat tax” à 35% sur ce qu’ils qualifient de “super-dividendes”, ainsi qu’un renforcement de l’imposition sur les opérations de rachat d’actions menées par les grandes entreprises.
Plus récemment, une collaboration inattendue entre le Modem et des parlementaires communistes a donné naissance à un rapport proposant une “taxation exceptionnelle” et “temporaire” des patrimoines les plus importants, à l’échelle européenne. Cette proposition, co-signée par Jean-Paul Mattei, chef des députés Modem, illustre une convergence transpartisane sur cette question de justice fiscale et de financement des services publics.