INSOLITE

Amandine, 13 ans : privée de nourriture depuis un mois par sa mère, elle est malheureusement….

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UN COUPLE AUX AGISSEMENTS MONSTRUEUX
Sandrine Pissara, ancienne serveuse reconvertie en prothésiste ongulaire, encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir infligé ces sévices à sa propre fille. Quant à Jean-Michel Cros, il risque jusqu’à 30 ans de prison pour complicité dans cette barbarie. Cette affaire soulève également une question cruciale : comment une mère, plusieurs fois signalée pour violences, a-t-elle pu conserver la garde de sa fille ?

DES DÉNÉGATIONS DEVANT LES ACCUSATIONS
Malgré les accusations, Sandrine Pissara continue de nier les faits. Décrite par ses anciens compagnons comme une femme “violente, manipulatrice et dépensière”, elle persiste à se présenter comme une mère “aimante”. Selon elle, Amandine aurait été “capricieuse” et sujette à des “troubles alimentaires”. Mais les conclusions de l’enquête et les témoignages de ses autres enfants contredisent cette version.

UN ENFANT MARTYRISÉ DEPUIS LA PETITE ENFANCE
Dès l’âge de 2 ans et demi, Amandine aurait été la cible de maltraitances répétées, la désignant comme le souffre-douleur de sa mère. Plusieurs signalements avaient été effectués auprès des services sociaux, et le juge des enfants avait été saisi à trois reprises. Mais aucune de ces interventions n’a pu sauver l’adolescente de son funeste destin.

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UN ÉCHEC DES DISPOSITIFS DE PROTECTION
Me Véronique Boulay, avocate de l’association L’Enfant bleu-enfance maltraitée, s’interroge : “Malgré les processus en place, rien n’a pu empêcher ce drame. Cela révèle un dysfonctionnement préoccupant du système de protection de l’enfance.”

UNE FIN TRAGIQUE LORS DU CONFINEMENT
En interne dans un collège, Amandine semblait trouver un certain répit. Cependant, lors du premier confinement en mars 2020, elle avait été contrainte de quitter l’établissement. En mai, à la réouverture des écoles, elle n’a pas été autorisée à y retourner. Trois mois plus tard, elle succombait à des mois de privations et de violences.

UN PROCÈS POUR RENDRE JUSTICE
Le procès qui s’ouvre cette semaine dévoile dans toute son ampleur le calvaire inimaginable de cette adolescente. Derrière les murs de son domicile, Amandine a enduré l’indicible. Aujourd’hui, la justice est appelée à se prononcer sur les actes de barbarie commis par ceux qui auraient dû la protéger.

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