Affaire Slimane : Pascal Praud monte au créneau et dézingue le chanteur…

Un retour au sérieux

Conscient de la gravité du sujet, le journaliste a immédiatement nuancé ses propos : “Non, mais on ne sourit pas avec ça, d’ailleurs, j’enlève ma plaisanterie.” Retrouvant son sérieux, il a poursuivi en précisant : “Dans la vie professionnelle, il y a des choses que l’on s’interdit. Alors effectivement, monsieur Slimane, je ne veux pas rentrer dans ce sujet, bien sûr, mais ces affaires sont complexes.”

Un parallèle avec l’affaire Ary Abittan

Pour illustrer ses propos, Pascal Praud a évoqué un autre cas médiatique, celui d’Ary Abittan, qui avait été accusé dans une affaire similaire après avoir participé aux concerts des Enfoirés entre 2019 et 2021. “Il y a une plainte contre lui, de la même manière, et ça va dans le sens de ce que vous dites. Le métier s’est retourné contre lui. Et à l’arrivée, aujourd’hui, il a été innocenté. Donc ce que vous dites s’entend.”

Une justice à deux vitesses ?

L’émission a continué sur cette thématique, opposant la justice médiatique à la justice judiciaire. “Il y a le tribunal médiatique et populaire, et il y a le tribunal juridique ou judiciaire,” a souligné Pascal Praud. Un auditeur, particulièrement insistant sur cette question, a ajouté : “Avec le tribunal médiatique, on n’a pas besoin d’ennemis. Les gens se retirent vite. Je trouve ça lamentable. Pourtant, je ne suis pas pro Slimane, je ne le connais pas ce monsieur, mais je veux dire, j’en ai entendu parler. J’espère qu’il va s’en remettre, que ça ne va pas l’empêcher de dormir, mais voilà.”

Un débat toujours brûlant

L’absence de Slimane aux Enfoirés 2025 ne cesse de faire couler de l’encre et d’alimenter les discussions. Entre ceux qui défendent la présomption d’innocence et ceux qui estiment que l’image de l’événement doit être protégée à tout prix, le débat est loin d’être clos. Reste à voir quelles seront les conclusions de l’enquête et si Slimane pourra, à l’avenir, retrouver sa place parmi les Enfoirés.