Triste nouvelle pour les français : après avoir été volés pendant des années, l’État annonce…

Une nouvelle taxe sur la résidence en discussion au Parlement
Dans le cadre de l’examen du budget 2025 au Parlement, marqué par des mesures d’économie importantes, le gouvernement de Michel Barnier a sollicité des efforts supplémentaires de la part des citoyens et des collectivités. Parmi les pistes envisagées pour rééquilibrer les finances locales, une nouvelle “taxe sur la résidence”, qui concernerait à la fois les propriétaires et les locataires, refait surface dans les débats.
Un retour déguisé de la taxe d’habitation ?
L’idée d’une contribution universelle pour le financement des collectivités locales gagne du terrain. Bien que la taxe d’habitation ait été supprimée en 2023, son remplacement par un autre dispositif fiscal est désormais à l’étude. Le gouvernement de Michel Barnier, confronté à des contraintes budgétaires croissantes, a encouragé une réflexion sur le partage de l’effort fiscal. Certains élus, profitant de ce contexte, plaident pour un retour sous une autre forme d’une taxe d’habitation afin de redonner aux collectivités locales un levier fiscal leur permettant de financer les infrastructures et services publics.
En 2019, la taxe d’habitation générait plus de 22 milliards d’euros de recettes, dont 15,2 milliards étaient reversés aux communes. Malgré les compensations promises par l’État, les collectivités territoriales peinent à retrouver un équilibre financier, notamment en raison de l’augmentation des dépenses publiques. Cette situation alimente les discussions autour de l’instauration d’une nouvelle taxe sur la résidence.
Une taxe universelle pour rétablir l’équité fiscale
Parmi les propositions, celle du maire de Meaux, Jean-François Copé, attire particulièrement l’attention. Il suggère la création d’une “taxe sur la résidence” qui viendrait remplacer la taxe foncière et serait appliquée à la fois aux propriétaires et aux locataires. Cette nouvelle taxe exclurait toutefois les ménages les plus modestes afin de ne pas alourdir leur charge fiscale.
L’objectif de cette mesure serait de garantir une meilleure répartition de l’effort fiscal entre tous les résidents d’une commune. Actuellement, seuls les propriétaires s’acquittent de la taxe foncière, tandis que les locataires, bien que bénéficiant des services publics locaux, n’y contribuent pas directement. Cette inégalité est mise en avant par plusieurs élus locaux, notamment dans les grandes agglomérations où la pression financière sur les collectivités s’intensifie.