Théo Curin avec sa mère, les internautes surpris en voyant que c’est une célèbre…
THÉO CURIN, UN PARCOURS HORS DU COMMUN
À seulement 22 ans, Théo Curin s’impose comme un exemple de résilience et d’accomplissement. Le jeune athlète, double vice-champion du monde de natation handisport en 2017, s’apprête à relever un nouveau défi de taille : participer au marathon aquatique Santa Fe-Coronda, en Argentine, une épreuve redoutable et exigeante. Mais ce n’est pas tout, puisqu’il sera également à l’affiche du téléfilm Handigang, réalisé par Stéphanie Pillonca, qui sera diffusé sur TF1 le 2 mai 2022 à 21h. Dans ce long-métrage, il incarne Sam, un adolescent en situation de handicap qui se révolte face à l’indifférence de la société.
UN PASSÉ MARQUÉ PAR LA MALADIE
Théo Curin n’a pas toujours eu la vie qu’il mène aujourd’hui. À l’âge de 6 ans, il contracte une méningite foudroyante, une maladie grave qui aurait pu lui coûter la vie. “Quand Théo est tombé malade, c’était tellement grave qu’il aurait dû partir”, se souvient sa mère, Stéphanie, dans les colonnes du magazine Gala. Hospitalisé pendant quatre mois, le jeune garçon a subi des traitements lourds et éprouvants. Les médecins ont tout tenté pour sauver ses membres, allant jusqu’à l’endormir trois fois par semaine pour soigner ses blessures et retirer les tissus nécrosés. Mais leurs efforts sont restés vains.
Face à une situation inéluctable, ses parents prennent la décision difficile d’accepter les amputations. “Lorsque l’on a appris qu’il allait survivre, mais qu’il y aurait certainement des conséquences graves, tout ce qui m’importait, c’était qu’il soit toujours là”, confie sa mère. Ce choix, aussi douloureux soit-il, a permis à Théo de survivre et de se reconstruire.
UNE FORCE NÉE DU HANDICAP
Loin de s’appesantir sur son sort, Théo Curin a transformé son handicap en une incroyable force. Aujourd’hui, il cumule les casquettes : athlète, mannequin, conférencier, auteur et désormais comédien. Déjà aperçu dans des séries comme Plus belle la vie ou Vestiaires, il fait un pas de géant avec Handigang. Dans ce téléfilm poignant, il partage l’affiche avec Alessandra Sublet, qui interprète le rôle de sa mère. Une première pour l’animatrice, mais une expérience enrichissante pour tous les deux.
Dans la vraie vie, c’est Stéphanie, sa mère, qui occupe ce rôle central. À 45 ans, elle continue d’être un pilier dans la vie de Théo. Son humour et sa bienveillance ont joué un rôle crucial dans la reconstruction de son fils. “Pour son premier week-end à la maison après son hospitalisation, je lui avais préparé son plat préféré : des spaghettis bolognaise. Il en a mis partout. À ce moment-là, on avait deux options : s’apitoyer ou en rire. On a choisi de rire. Et c’est ce qui a fait sa force”, raconte-t-elle.
DES SOUVENIRS FRAGMENTS
Théo, de son côté, se souvient peu de sa vie avant la maladie. Les souvenirs qu’il garde de son hospitalisation sont également fragmentés, comme des flashs fugaces. “Je garde très peu de souvenirs d’avant ma maladie. Et même de mon hospitalisation. Mais j’ai des flashs de mes parents qui venaient me voir tous les jours. Jamais je n’ai vu de tristesse ou de dégoût dans leurs yeux. Toujours de la fierté. Cela m’a porté”, confie-t-il.
Cette fierté et cet amour inconditionnel l’ont aidé à se relever, à aller de l’avant et à se dépasser. Aujourd’hui, il incarne une véritable source d’inspiration pour de nombreuses personnes, qu’elles soient en situation de handicap ou non.