Le pilote a pleuré quand il a réalisé pourquoi les oiseaux ne voulaient pas laisser l’avion tranquille !
FRAYEUR À BORD D’UN BOEING DE HAINAN AIRLINES : UNE COLLISION AVEC UN OISEAU CONTRAINT L’APPAREIL À FAIRE DEMI-TOUR
Un vol de la compagnie chinoise Hainan Airlines a connu une interruption imprévue ce dimanche 10 novembre. Peu après son décollage de l’aéroport de Rome Fiumicino, l’avion, un Boeing 787-9 Dreamliner, a dû rebrousser chemin en raison d’un problème technique survenu suite à une collision avec un oiseau.
UNE MANŒUVRE D’URGENCE APRÈS UNE COLLISION
Les 249 passagers et les 16 membres d’équipage à bord ont vécu une expérience pour le moins stressante. L’appareil, qui avait pour destination Shenzhen, en Chine, a été contraint de retourner à Rome, son aéroport de départ, quelques minutes seulement après son envol. Selon les premières informations rapportées par Le Parisien, un oiseau aurait percuté le moteur droit de l’appareil, causant une anomalie nécessitant une intervention rapide de l’équipage.
Afin de garantir un atterrissage en toute sécurité, l’avion a procédé à un largage de carburant au-dessus de la mer Méditerranée, une opération standard dans ce type de situation pour réduire le poids de l’appareil avant son retour au sol. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé parmi les passagers ou l’équipage, et le débarquement s’est déroulé sans difficulté.
UNE SITUATION PLUS FRÉQUENTE QU’ON NE LE CROIT
Bien que les collisions avec des oiseaux ne soient pas des incidents rares dans le secteur aérien, elles n’en demeurent pas moins préoccupantes. En effet, ces événements, connus sous le terme de birdstrikes, peuvent représenter un danger important pour la sécurité des vols.
Sylvain Lejal, expert en biodiversité à l’aéroport d’Orly, expliquait déjà en 2023 que «la collision avec un animal est le deuxième risque d’accident majeur pour un avion». Lorsque qu’un oiseau est aspiré par les réacteurs d’un appareil, il peut entraîner des dysfonctionnements moteurs graves, voire un arrêt complet. Par ailleurs, si le choc se produit au niveau du pare-brise, les pilotes risquent d’être blessés, compliquant ainsi leur capacité à contrôler l’appareil.
LE MOTEUR DU DREAMLINER SOUS INSPECTION
Les circonstances précises de l’incident restent à élucider. Selon un porte-parole de l’ADR (Aeroporti di Roma), l’opérateur des aéroports de la capitale italienne, des investigations approfondies sont en cours. Le moteur droit du Boeing 787-9, directement touché lors de la collision, fait actuellement l’objet d’examens minutieux.
Les enquêteurs travaillent à comprendre si d’autres facteurs ont pu contribuer à la défaillance observée. Ce type d’analyse est crucial pour identifier d’éventuelles failles techniques ou procédures à améliorer afin de prévenir de futurs incidents similaires.
UN TRAFIC AÉRIEN ÉPARGNÉ PAR L’INCIDENT
Malgré l’urgence de la situation, le retour de l’avion à Fiumicino s’est effectué dans des conditions maîtrisées, sans perturber le trafic aérien environnant. Les autorités de l’aéroport ont confirmé que les autres vols programmés n’ont subi aucun retard ou annulation en raison de cet événement.
Cependant, pour les passagers à bord, le changement de plan a été un désagrément majeur. Au lieu de rejoindre Shenzhen comme initialement prévu, ils ont dû attendre à Rome pour que des dispositions soient prises en vue de leur voyage ultérieur.