Après ses propos déplacés, Miss Nord-Pas-de-Calais risque une lourde sanction de la part du comité Miss France. « On m’a demandé de… »

Depuis son élection en tant que Miss Nord-Pas-de-Calais, la jeune Sabah Aib, âgée de 18 ans, fait face à des attaques racistes de plus en plus violentes. Malgré ces critiques haineuses, elle a choisi de prendre la parole publiquement sur les réseaux sociaux pour défendre son identité et rappeler l’importance de la tolérance.

Le 14 décembre 2024, lors de la grande cérémonie qui se tiendra sur la scène du Futuroscope de Poitiers, une nouvelle Miss France 2025 sera couronnée, succédant ainsi à l’actuelle reine de beauté, Ève Gilles. Parmi les 30 candidates en lice pour cette prestigieuse couronne, Sabah Aib est l’une des plus attendues. Élue Miss Nord-Pas-de-Calais le 19 octobre dernier, la jeune femme de Villeneuve d’Ascq est rapidement devenue un symbole de beauté et de diversité. Cependant, sa nomination n’a pas été accueillie de manière unanime, et elle est devenue la cible de violentes attaques en raison de ses origines.

Sabah Aib est d’origine algérienne par son père et marocaine par sa mère. Une origine qui, loin de la définir uniquement, fait partie de son histoire et de son identité, mais qui semble déranger certaines personnes. Malgré son élection triomphale et son charme incontestable – avec ses cheveux blonds bouclés, son teint hâlé, son sourire éclatant et ses yeux clairs – la jeune femme subit des attaques incessantes sur les réseaux sociaux. Elle a choisi de répondre à ces attaques en publiant un message sur Instagram le 24 octobre 2024, quelques jours seulement après sa victoire.

“Depuis que j’ai été élue Miss Nord-Pas-de-Calais, je fais face à une vague de haine raciste sur les réseaux sociaux en raison de mes origines”, a-t-elle déploré dans sa story. Elle a ensuite ajouté un message puissant : “Mon nom fait partie de mon identité, et il n’a rien à voir avec ma nationalité. La France est un pays multiculturel et avoir un nom qui vient d’ailleurs ne change en rien le fait que je sois française.”