“C’est un soulagement” : le maire de Pabu donne des nouvelles de Morgane, disparue depuis une semaine « elle a été…
La mystérieuse disparition de Morgane Rivoal : ce que l’on sait après dix jours d’enquête
Depuis le lundi 25 novembre 2024, Morgane Rivoal, une collégienne de 13 ans résidant à Pabu, près de Guingamp dans les Côtes-d’Armor, n’a plus donné signe de vie. Dix jours après sa disparition, la famille, les enquêteurs et la communauté locale sont toujours sans nouvelles, plongés dans l’angoisse et l’incertitude. Ce qui aurait pu sembler une matinée ordinaire a pris un tournant inquiétant, laissant derrière elle de nombreuses questions sans réponse.
Une disparition survenue entre la maison et l’arrêt de bus
Le dernier moment où Morgane a été aperçue remonte à ce lundi matin, lorsqu’elle a quitté son domicile familial aux alentours de 7h14 pour se rendre à l’arrêt de bus scolaire, situé à quelques minutes de marche. Selon les déclarations du procureur de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, elle ne serait jamais montée dans le bus. L’écart de seulement six minutes entre son départ de la maison et l’heure où elle aurait dû être à l’arrêt laisse penser que sa disparition s’est produite dans cet intervalle.
Sa mère, Aurore Rivoal, a confirmé que rien dans le comportement de sa fille ce matin-là ne laissait présager un départ volontaire. “Elle avait une réunion parents-profs prévue le soir. Elle m’a dit : ‘Pas de soucis, bisous, à ce soir.’ Rien ne laissait penser qu’elle voulait disparaître,” a-t-elle confié à Ouest-France.
Une activité suspecte sur les réseaux sociaux
L’un des éléments troublants de cette affaire concerne l’utilisation des réseaux sociaux par Morgane dans les jours qui ont précédé sa disparition. Le procureur a révélé que l’adolescente entretenait des échanges en ligne avec deux hommes, âgés respectivement de 21 et 29 ans. Ces interactions sont actuellement au centre des investigations, bien que leur nature exacte demeure inconnue.
Par ailleurs, les amis de Morgane ont mentionné une story Snapchat qu’elle aurait publiée le week-end précédant sa disparition. Ce message éphémère, désormais effacé, indiquait qu’elle ne se rendrait pas en cours le lundi suivant. Une information en contradiction avec son comportement ce matin-là, où elle semblait prête à suivre sa journée scolaire comme à l’accoutumée.