Marseille : des squatteurs prennent sa maison, cette maman obligée d’abandonner ses…
Cette maman se retrouve désormais à payer le crédit d’un appartement qu’elle ne peut plus habiter depuis deux ans.
La loi a beau punir plus sévèrement les squatteurs, certains propriétaires se trouvent encore bien dépourvus en cas d’occupation illégale de leur logement. Et parfois, le but est surtout de faire fuir ces derniers. C’est ce qui est arrivé à cette mère de famille qui s’est retrouvée expulsée de son appartement. Deux ans après, elle continue de payer son crédit.
Après des faits divers qui ont fait la une de la presse, le gouvernement a pris la mesure du problème. C’est ainsi qu’une nouvelle loi est entrée en vigueur en juillet 2023. Le texte qui vise “à protéger les logements contre l’occupation illicite a créé de nouveaux délits, notamment envers les locataires en situation d’impayé de loyers qui restent dans leur logement après une décision d’expulsion définitive.”, comme le détaille la page dédiée sur le site service-public.fr.
Elle paie le crédit d’un appartement qu’elle ne peut plus habiter
Mais il arrive aussi que le squat soit une façon de faire fuir des habitants devenus gênants. C’est ce qu’a raconté Cécilia, une habitante de Marseille au journal La Provence. Elle “est propriétaire d’un appartement à la Belle-de-Mai (3ᵉ), dont elle paye les traites tous les mois, mais elle vivote depuis deux ans dans un appartement du 6ᵉ arrondissement.” Et il y a une bonne raison à cela.
Elle s’est faite purement et simplement expulsée par des dealers qui ont fait de son immeuble un “point de deal” comme il en existe beaucoup dans la cité phocéenne. En fait, tout a commencé quand les délinquants ont investi le garage du bâtiment il y a quelques années. C’est d’abord la voisine de Cécilia qui a fait les frais du commerce illégal.