Après avoir subi des moqueries, cette femme se fait retirer 6000 tumeurs sur le corps et devient méconnaissable
La vie est pleine de miracles et ne finit jamais de nous surprendre. Alors qu’elle se pensait condamnée à vivre avec ses 6000 tumeurs douloureuses, une femme de 46 ans a enfin réussi à se les faire retirer après 10 opérations échouées. Le résultat de son opération finale est bluffant et la maman est désormais méconnaissable. Cette histoire réconfortante nous est relayée par nos confrères du Dailymail.
Lorsque Libby Huffer, une maman de 46 ans, a découvert qu’elle souffrait de neurofibromatose, elle pensait qu’elle devrait supporter la douleur de ses tumeurs à vie. Après qu’une dizaine d’opération aient échoué, elle a refusé de baisser les bras et a fini par réussir à s’en débarrasser. Aujourd’hui, cette femme courageuse n’a plus honte de dévoiler sa peau.
Un vrai calvaire
Libby Huffer avait seulement 5 ans lorsque le diagnostic est tombé et que les médecins lui ont affirmé qu’elle souffrait de neurofibromatose de type 1, une maladie dermatologique rare et héréditaire qui cause l’apparition de masses non cancéreuses. Elle avait hérité de la maladie de sa maman, qui en avait à son tour hérité de sa grand-mère. Fort heureusement, elle ne l’a pas transmise à sa fille.
Libby a beaucoup souffert de cette maladie, notamment en raison des douleurs chroniques et des démangeaisons qui l’ont accompagnée.
“Les tumeurs que j’ai sur le dos me causent des douleurs chroniques, les nerfs au niveau de mes pieds me picotent tout le temps, ça m’empêche de dormir même si je prends 13 médicaments différents. Elles me font mal quand je fais un câlin à quelqu’un, quand elles entrent en contact avec de l’eau d’une certaine manière”, a-t-elle raconté.
Le regard des autres
“J’aurais seulement voulu ne plus me sentir comme une bête de foire”, s’est lamentée la maman lors de son passage sur l’émission The Doctors.
Si son enfance était relativement normale et paisible, elle a vu dès le début de son adolescence des centaines de bosses apparaître sur sa peau, ce qui a poussé son entourage à la harceler. Plusieurs personnes pensaient que sa maladie était contagieuse et la surnommaient cruellement “Souffle de lézard”. Les autres étaient tellement injustes envers elle qu’elle a changé de prénom plus tard, passant d’Elizabeth à Libby pour éviter de se remémorer le douloureux harcèlement dont elle a été victime.
Lorsqu’elle est tombée enceinte de sa fille, les changements hormonaux de Libby ont causé la multiplication de ses tumeurs qui se comptaient désormais par milliers.
Sa vie entière fut impactée par sa maladie, compliquant à la fois ses interactions journalières, sa recherche de travail et même l’idée de trouver l’amour.
Une rémission tant attendue
En novembre 2016, Libby avait déjà subi pas moins de 10 opérations chirurgicales pour retirer les bosses, mais en vain car les tumeurs finissaient toujours par revenir. Elle a donc décidé de se diriger vers des spécialistes dans l’espoir qu’ils pourraient la soulager.
“Un jour, ce serait merveilleux de ne plus avoir à me soucier de mon apparence, ou de quels vêtements pourront cacher mes bosses”, a-t-elle confié.
Refusant de s’avouer vaincue, Libby n’a pas hésité une seule seconde à se faire opérer à nouveau avant de subir un traitement au laser en juin 2017, ce qui lui a permis de réduire l’apparence de ses bosses, surtout au niveau de son visage. Libby est aujourd’hui méconnaissable et se dit très satisfaite du résultat.
“Je suis très heureuse du résultat et espère pouvoir retirer toutes mes bosses un jour”, s’est-elle réjouie.
Accepter la différence
L’histoire de Libby nous rappelle à quel point la cruauté envers une personne jugée “différente” peut impacter sa vie et sa vision d’elle-même. En effet, si la méchanceté a un impact important, la bienveillance et la bonté en ont un tout aussi grand. Le harcèlement a des répercussions physiques et morales considérables sur la vie de la personne harcelée qui peuvent mener à la dépression ou même au suicide. Les actes de harcèlement impliquent généralement:
– Des insultes
– Des vexations
– Des propos obscènes
– Des menaces
– Des messages malveillants (sms, appels, courriers électroniques…)
– Des visites à domicile ou sur le lieu du travail
Si vous y êtes confrontés, il est possible de s’adresser à la police, à la gendarmerie ou encore de contacter le 112, un numéro d’urgence européen gratuit.