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Comment j’ai neutralisé une dragueuse de mari : leçon de vie pour femmes averties

À 52 ans, je pensais avoir tout vu en matière de dragueuses de maris et de drama queens. J’avais tort. Ma nouvelle voisine, une jeune femme à l’allure de poupée Barbie et fraîchement divorcée, a cru pouvoir faire de mon époux son prochain accessoire. Je lui ai alors enseigné, de manière mémorable, pourquoi s’en prendre à un homme marié reste une mauvaise idée.

L’arrivée de la tentatrice : Amber débarque dans le quartier

Il y a trois mois, un camion de déménagement s’est garé devant la maison voisine. De ce véhicule sont sortis des cartons, des meubles… et des problèmes en talons aiguilles. Elle s’appelait Amber. À peine 25 ans, blonde, et déjà divorcée. Son histoire, rapidement colportée dans tout le quartier, la précédait : elle avait épousé M. Patterson, un retraité solitaire de 73 ans, avant de repartir avec la moitié de ses biens, prétextant qu’il ne pouvait plus subvenir à ses « besoins ».

Une jeune femme élégante en short noir, haut noir et talons | Source : Freepik

Je l’ai observée depuis ma fenêtre de cuisine, supervisant les déménageurs dans une tenue plus adaptée à une salle de sport qu’à un déménagement à 8 heures du matin.

« Andy, viens voir notre nouvelle voisine ! », ai-je appelé mon mari.

Il s’est approché, sa tasse de café à la main, et a failli s’étouffer. « Eh bien, elle est… jeune. »

« Elle va nous attirer des ennuis, dis-je en croisant les bras. Retiens bien ce que je te dis. »

Andy a gloussé et m’a embrassée sur la joue. « Debbie, tout le monde ne nous veut pas du mal. Peut-être qu’elle souhaite simplement s’intégrer. »

« Oh, elle veut s’intégrer, c’est sûr… mais entre toi et nos vœux de mariage. »

« Deb… ?! »

« Je plaisante ! »

Un couple qui sourit en se faisant face | Source : Freepik


Les prémices d’une stratégie bien huilée

En bonne voisine, j’ai préparé des muffins aux myrtilles et suis allée les lui offrir le lendemain. Elle a ouvert la porte vêtue d’un peignoir de soie qui dissimulait à peine ce que la nature lui avait offert.

« Oh, comme c’est adorable ! » s’est-elle exclamée en serrant le panier comme s’il contenait de l’or. « Vous devez être Debbie ! Andy m’a parlé de vous. »

Mon sourire s’est figé. « Vraiment ? Quand avez-vous eu le temps de discuter ? »

« Hier soir, alors que je prenais mon courrier. Il arrosait vos rosiers. » Elle s’est appuyée contre le chambranle. « Quel gentleman ! Vous avez de la chance d’avoir un homme qui sait si bien s’occuper des choses. »

La manière dont elle a prononcé « choses » m’a glacé le sang.

Une femme en robe blanche se tenant à l’entrée de la porte | Source : Pexels

« Oui, il prend très bien soin de ce qui lui appartient », ai-je répliqué en insistant sur les derniers mots.

Elle a ri comme si je venais de raconter la blague la plus drôle du monde. « Eh bien, si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit… je suis là ! »

« Je m’en souviendrai. »

L’escalade des provocations

En l’espace d’une semaine, le manège « innocent » d’Amber s’est intensifié. Chaque matin, elle se postait près de sa clôture au moment où Andy partait travailler, agitant la main comme si elle signalait un hélicoptère de sauvetage.

« Bonjour, Andy ! J’adore votre chemise ! »

« Votre pelouse est magnifique ! Vous devez soulever des poids ! »

« Vous pourriez m’aider à porter cette lourde boîte un de ces jours ? Je suis si frêle ! »

Je regardais ce spectacle derrière mes rideaux, la colère montant en moi.

Une femme debout près des rideaux | Source : Pexels

Jeudi matin, j’en ai eu assez. Je suis sortie au moment même où Amber entamait sa représentation quotidienne.

« Bonjour, Amber ! Belle journée, n’est-ce pas ? »

Elle s’est raidie, visiblement agacée. « Oh, salut Debbie. Oui, magnifique. »

« Andy, chéri, n’oublie pas que nous dînons avec ma mère ce soir », ai-je annoncé en glissant mon bras sous le sien.

« Je comptais justement demander à Andy s’il pouvait m’aider à déplacer mon canapé ce week-end », a ajouté Amber en battant des cils. « Il est si lourd, et je ne connais pas d’autres hommes forts dans le coin. »

« Je suis sûre que l’entreprise de déménagement a un numéro à te communiquer », ai-je répondu avec douceur. « Ils sont spécialisés dans le port de charges lourdes. »

Une femme d’âge moyen qui sourit | Source : Freepik

Andy s’est raclé la gorge. « Je, euh, ferais mieux d’aller travailler. À plus tard, chérie. » Il m’a embrassée sur le front et a presque couru vers sa voiture.

Le sourire d’Amber s’est estompé. « Vous êtes si protectrice avec lui. »

« Trente ans de mariage, ça fait ça à une femme ! »

La stratégie du jogging et des appels à l’aide

La semaine suivante, Amber a franchi un nouveau cap. Elle a commencé à faire du jogging devant chez nous chaque soir, toujours quand Andy jardinait. Ses tenues de sport laissaient peu de place à l’imagination, et ses pauses « eau » semblaient chorégraphiées comme un numéro de Broadway.

« Cette chaleur est insupportable ! » soufflait-elle en s’éventant. « Andy, vous n’auriez pas une bouteille d’eau fraîche ? »

Andy, dans son innocence, lui tendait la sienne. « Tenez, prenez la mienne. »

Elle la pressait contre sa poitrine comme s’il lui offrait des diamants. « Vous êtes un véritable sauveur. Littéralement ! »

Une femme qui boit de l’eau | Source : Unsplash

Je suis apparue sur le perron avec un tuyau d’arrosage. « Amber, si vous avez si chaud, je peux vous rafraîchir ! »

Elle a reculé comme si je tenais un serpent. « Non, merci ! Je dois reprendre ma course. »

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